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Initiatives RSE

INITIATIVES RSERecyclage des combinaisons et accessoires de surf

Rip Curl et TerraCycle proposent une solution pour valoriser du matériel difficilement recyclable pour les municipalités. Transformés dans le nord de la France, les combinaisons et accessoires de surf sont ensuite vendus à des industriels.
Deux personnes regardent des combinaisons de surf dans une boutique.
Entre les Landes et le Pays basque, ce sont 9 points de collectes qui sont répartis entre Bidart et Mimizan, en passant par Anglet, Biarritz, Biscarrosse, Moliets-et-Maa, et Soorts-Hossegor. Et sinon, il est possible d'envoyer ses affaires par la Poste...

C'est en Australie, berceau de Rip Curl, qu'est née cette démarche l'année passée. Après un démarrage très réussi, l'entreprise a donc souhaité étendre son action ailleurs dans le monde, dont en France, et forcément, dans le sud-ouest. « Les combinaisons et accessoires de surf sont conçus avec plusieurs matériaux, dont du néoprène, du métal, des scratchs, etc. Pour les recycler, il faut les séparer et les traiter, ce qui a un coût trop important pour les collectivités locales », explique Constance Cesareo, chargé de relations publiques pour TerraCycle

Dans ce partenariat, c'est TerraCycle qui se charge de l'aspect technique et concret de la démarche, en récoltant les combinaisons et en les transformant, et Rip Curl accompagne cela sur le point de vue des finances. « C'est le fonctionnement que nous avons. Nous nous associons avec de grandes marques qui financent le recyclage de produits qui ne peuvent pas être placés dans la poubelle jaune ».

Mais alors concrètement, comment ça fonctionne ? « Les personnes qui possèdent des combinaisons et/ou des accessoires de surf peuvent les déposer dans l'un de nos points de collecte, ou les envoyer directement par la poste à Rip Curl. Ensuite, pour chaque article déposé, les volontaires reçoivent un bon d'achat de 25 euros auprès de la marque ». À savoir que toutes les combinaisons de toutes les marques peuvent être déposées. « Il n'y a que les combinaisons de plongée étanches que l'on ne prend pas, car c'est encore plus compliqué ».

Ensuite, les produits récoltés sont envoyés dans le nord de la France pour être séparés, triés, et transformés. Pour le métal et le scratch, c'est un recyclage on ne peut plus classique, quand le néoprène est quant à lui déchiqueté puis lavé, avant d'être remis sur le marché industriel. « On peut par exemple en retrouver sur les sols des parcs de jeux pour enfants, afin d'amortir les chutes ».

Une démarche très récente mais qui prend déjà une certaine ampleur. « On est persuadé de la pertinence de la démarche, surtout auprès d'un public de surfeurs qui est très souvent concerné par l'écologie et la nature. C'est un moyen d'encourager les gens à faire le premier pas pour que ça prenne de l'ampleur et que de plus en plus de monde s'implique dans le recyclage », conclut Constance Cesareo. Avec d'ores-et-déjà 9 points de collecte entre les Landes et le Pays basque, nous n'avons aucun doute sur le fait que la démarche décolle, et qu'elle aille titiller d'autres sports, et d'autres marques...

LE GUIDE DES INITIATIVES RSE

Il est placé sous le parrainage d’institutions du territoire (liste provisoire) :

CCI des Landes, CCI Bayonne Pays Basque, CCI Pau Béarn, Chambre d’agriculture des Pyrénées Atlantiques.

Le premier groupe de mécènes est composé de :

EuroSIMA (cluster de la glisse regroupant 180 entreprises), Teréga Accélérateur d’énergies (fonds de dotation), Facilities Multi Services (entreprise adaptée), Famille Michaud Apiculteurs, Emac, Despagnet TP, Benvivo, Groupe Arobase Intérim, Abelio propreté, Consortium du Jambon de Bayonne, Les Thermes de Dax , Bloomstories, Glass Partners

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