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PresseLib’ s’engage avec les conquérants du quotidien

Plus que jamais, notre média reste à l’écart de la politique politicienne. Par contre, il répond à sa vocation pédagogique que lui confère sa labellisation de « presse d’information politique et générale ».
PresseLib’ s’engage avec les conquérants du quotidien
Plus que jamais, dans cette période électorale, PresseLib’ se concentre sur sa mission au service des acteurs du territoire. Une mission encore plus nécessaire dans une telle période. Car, ce sont bien ces millions de femmes et d’hommes qui font avancer le pays chaque jour, quelles que soient les agitations et les tempêtes.

Ces prochaines semaines, PresseLib’ proposera une série d’informations et de décryptages autour des élections législatives et de ses différents enjeux, autour d’une société soumise à de profondes et rapides évolutions.
 
En fait, le seul parti pris de notre média est celui des Français qui agissent concrètement, dans tous les domaines, dans les TPE et les PME, dans les associations, dans l’artisanat et dans l’agriculture, dans le social et la culture, dans la santé et dans la solidarité. Ce sont des millions de conquérants du quotidien qui forment le plus grand parti de France, très largement majoritaire.
 
Découvrir tous ces talents représente une formidable bouffée d’oxygène, particulièrement indispensable dans une ambiance surchauffée. Cela fait du bien de voir comment des milliers de personnes, ici, dans le bassin Adour-Gascogne, agissent chaque jour très concrètement pour faire avancer leur territoire. D’autant plus qu’ils sont de plus en plus nombreux à agir de manière responsable et durable, en prenant en compte l’intérêt général. D’autant plus que ces approches vertueuses dépassent largement les clivages politiques.
 
Pendant les dernières crises sanitaires et économiques, ce sont bien ces conquérants du quotidien et leurs équipes qui ont fait avancer nos territoires, en s’adaptant, en faisant face. Cela à grand renfort de courage et de volonté.
 
Souhaitons simplement que les collectivités locales ne s’enferment pas dans la torpeur de cette trop longue période électorale, et qu’elles continuent à investir, à passer des commandes, à soutenir les initiatives.

DÉCRYPTAGE - Le nerf de la guerre


Revenons aux élections législatives et à la première étape qui s’est concrétisée ce dimanche soir par le dépôt officiel des candidatures. Au-delà de la question des alliances stratégiques, c’est le volet financier qui représente l’enjeu majeur pour les partis politiques.
 
En effet, c’est au premier tour que se joue le financement annuel qui leur est alloué pendant toute la durée du mandat : 1,61 euro par an pour chaque voix récoltée… Ce n’est pas rien !
 
Ainsi, pour 2024, la Majorité présidentielle a reçu de l’État un pactole de 19,5 millions d’euros. Si l’on se réfère au nombre des suffrages recueillis aux Européennes, le trésor de guerre du parti Renaissance et de ses alliés pourrait s’effondrer à moins de 6 millions d’euros par an, ce qui les obligerait à de sévères restructurations.
 
Inversement, le Rassemblement national et le Front Populaire pourraient bénéficier d’une manne précieuse, supérieure à 12 millions d’euros par an pour chacun.

On comprend pourquoi la bataille des investitures a été très chaude.
 
Globalement, avec une participation équivalente à celle des Européennes (50% de suffrages exprimés, soit 24,8 millions), l’État versera aux partis politiques 38,8 millions d’euros par an. Si les suffrages exprimés grimpent à 60% des inscrits, ce sont 8 millions d’euros supplémentaires de fonds publiques qui seront donnés chaque année à ces partis.
 
Un autre trésor de guerre est constitué par le montant versé aux formations politiques pour chaque député élu au 2e tour. Un parlementaire rapporte 37.000 euros par an à son parti politique, soit 3,7 millions d’euros par an pour 100 élus. Au total, l’État verse 21,3 millions d’euros par an pour les 577 députés.

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