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Entreprise d’iciLur Berri et Labeyrie Fine Foods maintiennent le cap

Le groupe d’Aïcirits s’est appuyé sur une belle collecte céréalière et poursuit en parallèle sa diversification via sa filiale de Saint-Geours-de-Maremne…
LUR BERRI 2
Après plusieurs années de croissance, les revenus de Lur Berri sont annoncés en légère diminution sur le dernier exercice, à 1,417 milliard d’euros (contre 1,465 l’an dernier).

Mais le groupe coopératif du Pays basque avait plutôt bien traversé la crise aviaire : en 2015-2016, il avait engrangé 1,335 milliard de revenus, soit 85 millions de mieux que l’exercice précédent. Et ce chiffre d’affaires avait de nouveau crû sur 2016-2017 (+8,9 %). Point d’alarmisme, donc, du côté d’Aïcirits, alors que vient d’avoir lieu l’AG annuelle.

Même si le groupe Lur Berri reste prudent au chapitre de l’année en cours, sa collecte de céréales a progressé de 11 % sur 2017, ce qui semble avoir eu un effet bénéfique sur l’exercice.

La coopérative compte poursuivre ses efforts pour accompagner au mieux ses jeunes agriculteurs, en particulier via un fonds de dotation. On sait qu’elle avait déjà mis en place un dispositif d’aide pour les moins de 40 ans installés depuis moins de 3 ans (de l’ordre de 1 500 euros HT par production).

Croissance externe et diversification…

Mais aujourd’hui, c’est évidemment du côté du pôle agroalimentaire qu’il faut se tourner, et tout spécialement vers la filiale Labeyrie Fine Foods, que contrôle quasiment pour moitié Lur Berri et qui annonce à elle seule un milliard d’euros de revenus pour 2017-2018 (1,137 l’an dernier). Ce qui représenterait une croissance de 7 % en 5 ans.

L’année de LFF, qui compte 4 600 salariés et réalise 40 % de son chiffre d’affaires à l’export, a été marquée par les acquisitions de la Maison Alain François, producteur de foie gras du pays nantais qui cible essentiellement la clientèle des restaurateurs, et de Piszolla, spécialiste espagnol de la pisciculture de truites (5.500 tonnes, 14 millions d’euros de revenus). Cette dernière acquisition a été réalisée avec le concours d’Aqualande, dont LFF détient 50 %.

Ces opérations s’inscrivent dans la continuité d’une politique de croissance externe et de diversification menée depuis le début des années 2000. Il y a deux ans, Labeyrie Fine Foods s’était déjà payé les sociétés Père Olive et King Cuisine. En 2015, il avait investi dans les crevettes sauvages (en prenant 25 % des Pêcheries Marinard) et le snacking (en prenant 75 % de Salés Sucrés). Aujourd’hui, il génère 70 % de ses revenus avec les produits de la mer (Labeyrie, Delpierre), 18 % dans les apéritifs (avec par exemple Blini) et 12 % dans les produits du terroir.

Dans le domaine des produits carnés, Lur Berri s’est félicité de son positionnement sur le label rouge, qui lui aurait permis de résister à la baisse globale de la consommation de viande. On rappelle que le groupe est actionnaire de référence d’Arcadie Sud-Ouest.

Enfin, la coopérative dispose toujours d’une activité de distribution, via son activité carburants, sa filiale Coustenoble, fabricant de mélanges de graines pour animaux de compagnie, ou encore sa vingtaine de magasins Gamm’ vert et Mr Bricolage.

Plus d’informations sur le site internet

 

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