Il y a quelques mois, un accord avait été signé entre la Région Aquitaine et la société Hydro-Québec qui recherchait alors 80 hectares en Europe, avec un raccordement au réseau ferré en plus de certaines facilités, type gaz, électricité, eau. Le choix s’était porté sur le bassin de Lacq.
Le moment est maintenant arrivé de passer dans la phase active, avec l’installation de SCE France, la filiale d’Hydro-Québec dans les locaux de la pépinière d’entreprises Chemstart’up.
Ce qu’il faut savoir…
Comme prévu, c’est une équipe d’une dizaine de chercheurs qui s’y établit la première, dans un laboratoire tout nouveau tout beau, de 125 m2. Avec à leur tête Sabrina Paillet, docteur à l’Institut de Recherche de l’entreprise depuis deux ans.
Avec un seul but en tête : trouver LA batterie parfaite, celle qui sera capable de stocker dix fois plus d’énergie qu’aujourd’hui et de se faire recharger en quelques minutes.
Le résultat d’un partenariat passé entre SCE, filiale d’Arkema et d’Hydro-Québec, pour créer ce laboratoire commun de recherche et de développement dans le domaine du stockage de l’énergie.
Ce labo portera ses efforts sur le développement d’une nouvelle génération de matériaux pour la fabrication de batteries lithium-ion, en particulier sur les nouveaux électrolytes tels que solvants ou sels de lithium, ainsi que les additifs de conduction, comme nanotubes de carbone ou polymères conducteurs.
De son côté, Arkema est une entreprise française, présente dans plus de quarante pays, produisant et distribuant des produits chimiques, tels que des matériaux polymères qui améliorent la longévité et les performances des batteries grâce à une plus grande résistance électrochimique.
Quant à Hydro-Québec, il est un mastodonte de l’énergie, avec comme seul actionnaire l’Etat québécois et comme tel le plus grand producteur mondial d’hydroélectricité. De sacrés partenaires pour la PME française installée à Lacq.
La convention signée entre la Région, Arkema, Hydro-Québec et le CEA Tech, va permettre à SCE France de lancer sa recherche sur la batterie idéale. La Région n’a pas hésité à mettre sur la table 3 millions d’euros, preuve qu’elle mise fortement sur le projet qui, en cas de succès, aura d’énormes retombées sur nos territoires. On a déjà vu des investissements plus hasardeux !
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