Les élus bayonnais ont validé l’attribution du marché à Dalkia, filiale d’EDF, chargée de créer et d’exploiter ce réseau de cinq kilomètres.
Particularité du projet : un mix énergétique reposant sur la thalassothermie, qui capte la chaleur de l’eau de mer présente dans le fleuve grâce aux marées, et sur une chaufferie biomasse. De quoi fournir une énergie locale, stable et renouvelable, tout en préservant les ressources forestières.
Le tracé du réseau partira du nouveau quartier du Prissé, traversera l’avenue Duvergier-de-Hauranne, les écoles et le Petit Bayonne, avant de s’étendre jusqu’à Saint-Pierre-d’Irube. La clinique Belharra et le site hospitalier de Cam de Prats, des utilisateurs à forte consommation énergétique, seront parmi les premiers bénéficiaires.
C’est justement la densité de ces « gros consommateurs » qui garantit la viabilité économique du projet, en permettant aussi de raccorder des structures plus modestes. L’initiative s’inscrit dans une dynamique amorcée dès 2017 avec la chaufferie bois Egurretik sur la rive droite, qui chauffe déjà 10% des habitants de Bayonne.
Ce nouveau réseau devrait offrir un tarif compétitif d’environ 118 €/MWh. Estimé à 15,5 millions d’euros, le projet pourrait être soutenu par l’État à hauteur de 40 à 45 %. Les installations verront le jour sur une ancienne friche industrielle, boulevard Resplandy, aux abords de Mousserolles.
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RÉSEAU DE CHALEURPour fournir plusieurs sites du Prissé au Petit Bayonne
À l’horizon 2027, un vaste réseau de chaleur urbain sera ainsi alimenté par l’énergie renouvelable de l’Adour et du bois.

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