Au-delà de la conjoncture actuelle, les importants besoins de main-d’œuvre s’expliquent par le nombre de parcelles rasées lors des dernières grandes tempêtes, notamment Klaus en 2009 qui a dévasté les Landes. Plus de 20.000 hectares par an ont ensuite été replantés. Autant de superficies qui doivent maintenant être exploitées en réalisant les éclaircies indispensables.
Si les entreprises recrutent des personnes pour conduire les engins ou pour les travaux forestiers, de nombreux autres postes restent à pourvoir : ingénieurs, techniciens, commerciaux, transporteurs, pépiniéristes, etc.
Il faut savoir aussi que, dans la filière, nombreux sont ceux qui vont partir à la retraite dans les prochaines années.
La filière forêt-bois inclut la sylviculture, l’exploitation forestière, le travail du bois (sciage, charpente et menuiserie, plaquage, panneaux, parquets et pâte), les secteurs de l’énergie, le secteur de la construction, le secteur de l’ameublement et de l’agencement, et le secteur industriel par la production de papier, carton, emballage, palettes etc.
Elle porte ainsi 392 700 emplois directs et 62 000 emplois indirects, soit 454 700 emplois au total. Cela représente 1,4 % de la population active et 12,4 % des emplois industriels français. Selon les chiffres du Conseil National de l’Industrie (CNI), la filière forêt-bois porte davantage d’emplois que la filière du nucléaire ou de l’aéronautique, fortes respectivement de 220 000 et 300 000 emplois, en incluant les emplois indirects.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire