C’est là, et nulle part ailleurs, qu’elle est élaborée : au 6 rue de la Fontaine Chaude, à l’enseigne de la Maison Cazelle, qui fleure bon son patrimoine, puisque fondée en 1906 et qui connut sous les Républiques précédentes quelques reconnaissances : diplôme (plome !) d’honneur de Mont-de-Marsan en 1906, médaille de bronze de Bordeaux l’année suivante, Grand Prix de Dax en 1908, Médaille d’Or de Paris en 1927 et Prix spécial de Dax en 1933. Et depuis, plus rien, à croire que la spécialité de la famille Cazelle avait fait long feu.
Que nenni, monseigneur ! Simplement, on avait oublié de communiquer, de faire savoir, de faire goûter, et de faire apprécier. Car les madeleines de Cazelle, on allait dire les madeleines de Dax, bénéficient d’une histoire, une vraie.
Il se dit que c’est l’arrière-grand-père de Philippe, l’actuel propriétaire, qui en a rapporté la recette depuis Commercy, où il faisait son service militaire et obligatoire. Il lui a juste ajouté sa petite touche personnelle, qui la différencie des madeleines d’ailleurs, simplement à base de farine, de beurre, de sucre d’œufs et de citron.
Et depuis, le succès ne se dément pas. On dit que tout est dans la mesure, entre la pincée de sel ou celle de la vanille… Va savoir, Charles !
Vous n’envisagez pas de passer par Dax dans les temps qui viennent et vous vous contentez de chantonner, façon Brel « ce soir j’attends Madeleine » ? C’est fâcheux.
Il vous reste toutefois une solution pour goûter enfin aux délices de chez Cazelle : vous les faire expédier. Il ne vous en coûtera que 21 euros pour une boîte de 12, 25 pour celle de 18 ou 31 pour celle de 24. Rien que de très raisonnable. Et surtout de carrément exquis.
Moralité : il n’y a pas qu’à Mont-de-Marsan qu’on célèbre la fête de la madeleine !
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