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A Salies-de-Béarn Octime grandit et déménage

Le spécialiste des logiciels de gestion du personnel vient d’acquérir un groupe barcelonais
OCTIME*

Comment gérer le temps ? Voilà une question qui agite tout responsable des ressources humaines, c’est-à-dire les directeurs du personnel, comme on les appelait dans les années d’avant.

Sachant qu’on ne peut mettre un flic derrière chaque salarié, il existe des solutions pointues, apportées en particulier par les logiciels d’Octime, installée à Salies-de-Béarn.

Ce qu’il faut savoir…

OCTIMEEt pas besoin d’être un mastodonte des affaires pour avoir besoin des services d’Octime. Si elle est capable de gérer 30.000 salariés, elle peut aussi s’adapter aux besoins d’une mini boîte de cinq collaborateurs, dans tous les domaines d’activité.

Ce qui lui vaut d’être le partenaire de 1.600 clients actifs, représentant 8.000 établissements et de gérer, grâce à son progiciel, les temps de présence et d’absence de plus de 800.000 salariés ou agents.

OCTIME 2C’est ainsi que près de 40.000 cadres l’utilisent pour planifier l’emploi du temps de leur service, tout comme 2.000 responsables des Ressources Humaines.

Une telle performance vaut à l’entreprise dirigée par Guillaume Berbinau nombre de reconnaissances : primée au Deloitte Fast 50 Technology, labelisée Entreprise Innovante, et primée aux Etoiles de l’Économie. Et tout cela depuis Salies-de-Béarn, qui ne vit pas que du sel.

Guillaume BerbinauUne fois réalisé ce coup de chapeau, bien mérité, revenons sur l’actualité d’Octime qui, après deux ans de tractations, a avalé le groupe barcelonais Spec, spécialisé dans le contrôle d’accès et du temps de travail et présent dans une quarantaine de pays, en majorité de langue espagnole.

Un deal « gagnant-gagnant » puisque les deux entreprises pèsent sensiblement le même poids ! 7,8 millions d’euros pour Octime, 7,5 pour la Spec. L’ensemble compte désormais 160 salariés (dont 46 à Salies), et prévoit d’embaucher quatre ou cinq personnes chaque année.

octime2Naturellement, la nouvelle synergie ne permet pas de pousser les murs. Aussi la société dont l’automobiliste avait l’habitude de voir les murs, entre Sauveterre et Salies va à l’été prochain déménager pour s’implanter sur 1.309 m2 sur deux niveaux à Biron, près d’Orthez, face à l’échangeur de l’autoroute, conçu par l’atelier d’architectes orthézien Gauche Muru Dupacq.

Un nouvel écrin pour de nouvelles ambitions.

 

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