Au revoir Paris et Munich, bonjour Toulouse, c’est sans doute ce qu’ont chantonné les collaborateurs du colosse mondial Airbus Group (l’ex EADS) qui a décidé d’implanter son siège mondial, mondial, on dit bien, dans la Ville Rose.
Une nouvelle qui était connue depuis longtemps, et qui a débouché cette semaine sur son inauguration en grandes pompes. Car là encore, on fait dans le gigantisme.
Qu’on en juge…
Un campus, et pas un vulgaire siège social, de 5,5 hectares, sur lequel sont répartis cinq bâtiments aux façades de verre, avec une vue inégalée sur les pistes de l’aéroport, ou sur les 17.000 m2 d’espaces verts.
Conçu par le cabinet local des architectes Calvo & Tran Van, il a nécessité un investissement de 59,5 millions d’euros afin d’installer en majesté la direction générale du groupe (Headquarter, HQ in english), les équipes de support pour le HQ (Integrate support Functions, ISF) et le Centre des Services partagés au service des entités (EADS Shared Services : ESS). Avec tous les aménagements nécessaires, on dépassera les 100 millions. Normal, pour un leader mondial.
Dans les 21.000 m2 de surfaces accueillant les 1.500 salariés, on trouve également un restaurant de 4.000 m2 (un demi terrain de foot !) permettant de servir 2.000 couverts par jour ainsi qu’une salle de fitness et de services (Well Being), des tables de ping-pong et trois boulodromes.
L’ensemble de l’opération répond aux critères environnementaux BREEAM Very good. Les british parlants sont ravis, les nouveaux Occitans sans doute un peu moins.
C’est le big boss du big groupe, Tom Enders, qui est à l’origine de la décision de regrouper les deux sièges sociaux, l’un du côté de la porte Dauphine à Paris, l’autre à Ottobrunn, en Bavière, en un seul lieu. Et c’est Toulouse qui s’est imposée comme choix logique, pour accueillir déjà les usines assemblant les navions.
Les collaborateurs du groupe vont désormais pouvoir travailler dans des conditions optimales, dans des locaux à l’esprit Facebook, avec open space, espaces de jeux et de repos, dans lesquels on carbure en permanence sans donner l’impression de travailler.
Le rêve, quoi !
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