Le président français et son homologue, Xi Jinping, examineront les grandes lignes du partenariat stratégique global qui doit être noué entre les deux pays. Une moisson de contrats est annoncée par l’Elysée, « dans l'aéronautique, le nucléaire civil, le numérique, l'économie du vieillissement… ». L’objectif est de réduire un déficit commercial record avec la Chine : plus de 30 milliards d’euros.
Les patrons d‘Airbus, Safran, EDF, Areva, Accor, Sodexo, Dassault Systèmes devraient donc signer d’importants accords. Mais les filières agricoles et alimentaires seront aussi en bonne place, sachant que la France est le premier partenaire européen agricole et alimentaire de la Chine. Les filières bovines, porcines et de volailles seront particulièrement concernées, ainsi que les vins et spiritueux.
De nouveaux débouchés pour Nataïs ?
Pour Michaël Ehmann, l’un des premiers objectifs du voyage et d’obtenir un assouplissement de la réglementation douanière pour pouvoir exporter le pop-corn gascon en Chine.
Il sera aussi question des démarches agro-écologies développées par Nataïs, par exemple au niveau de : la recherche de nouvelles semences pour sélectionner les variétés de maïs adaptées aux spécificités régionales ; la gestion de l’irrigation des cultures afin d’optimiser la consommation d’eau ; l’innovation technique « Green-tillage » permettant une fertilisation naturelle des sols et la lutte contre l’érosion ; ou encore la lutte biologique contre la pyrale du maïs en alternative aux traitements insecticides des cultures.
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