Le ministre des Transports qui doit donner le feu vert à ces RER, rebaptisés SERM, a demandé de présenter un seul projet sur le bassin de l’Adour, avant la fin de cette année, pour pouvoir espérer la labellisation indispensable.
La Région Nouvelle-Aquitaine avait examiné fin 2023 le projet du RER basco-landais, avec « la feuille de route pour le développement d'un service express régional métropolitain sur l'étoile ferroviaire de Bayonne. » L'ambition étant « de développer un service attractif pour les déplacements du quotidien sur l’étoile ferroviaire de Bayonne. »
Le RER basco-landais a pour objectif de desservir pas moins de 33 gares pour un total de 260 km de ligne ferroviaire. « L’objectif ultime sera d’atteindre une fréquence cible d’un train à la demi-heure, pour une desserte cadencée et un service continu sur de larges amplitudes (de 6 heures à minuit). »
A plus long terme, c'est à dire après la date butoir de 2032, la ligne Dax-Bayonne-Hendaye devrait être prolongée jusqu'à la capitale du Gipuzkoa, à savoir Saint Sébastien. En effet, « le projet de SERM (service express régional métropolitain) basco-landais a pour ambition, à terme, de devenir un véritable réseau transfrontalier via le prolongement des services ferroviaires jusqu’à San Sebastian, avec l’intégration de la communauté autonome espagnole d’Euskadi et de l’Eurorégion Nouvelle-Aquitaine, Euskadi, Navarre. »
De son côté, l’association LGV-Orthez-Oui a porté le projet de REP pyrénéen. L’objectif est de relier les territoires autour de Bayonne (284.000 habitants) et Dax (93.000) à Lourdes et Tarbes (161.000), en passant par Orthez et Pau (322.000), et en rejoignant Oloron (30.000).
Ce bassin d’activité englobe donc les deux départements du Piémont pyrénéen (Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées) et le sud du département des Landes. Il dispose d’entités majeures dans de nombreux domaines : enseignement, avec l’université de Pau et des Pays de l’Adour et des écoles supérieures ; économique, avec des groupes industriels et technologiques de dimension mondiale, ainsi que deux Territoires d’industrie et trois French Tech ; santé avec 4 Centres hospitaliers fonctionnant en réseau ; judiciaire, avec une Cour d’appel…
Sa population, évaluée selon les chiffres de l’INSEE (aires d’attraction des villes), avoisine donc les 900.000 habitants. Le bassin de l’Adour représente un ensemble qui peut largement rivaliser avec chacune des 4 métropoles voisines : Bordeaux, Toulouse, Saint-Sébastien et Sarragosse.
Affaire à suivre…
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