Diplômée d’un BTS secrétaire assistante trilingue, Virginie Penard a occupé le poste d’assistante de direction et responsable RH au sein d’une PME dans le domaine de l’industrie pendant 17 ans. Il y a deux ans, elle a décidé de créer son propre cabinet de ressources humaines.
Avec son expertise RH complète, son approche personnalisée de proximité et une satisfaction client irréprochable, l'Épaule Droite est un atout précieux pour les TPE et PME du bassin palois qui souhaitent optimiser leur gestion des ressources humaines et se concentrer sur leur croissance.
Pourquoi avoir décidé de quitter le salariat pour l’entrepreneuriat ?
Virginie Penard – Je m’épanouis beaucoup dans les ressources humaines. Ce que j’aime par-dessus tout, c’est la diversité des tâches et faire le lien entre la direction et le personnel. Il faut être à l’écoute et parvenir à refléter la ligne directrice du chef d’entreprise. Mais, j’avais aussi envie de me servir de mes compétences un peu différemment.
Il y a deux ans, j’ai décidé de changer de vie, tout en restant dans mon secteur d’activité. Il m’a fallu beaucoup de courage pour me lancer dans cette nouvelle aventure, même si je savais pouvoir m’appuyer sur mes compétences pour avoir confiance dans ce projet. J’ai suivi le dispositif « Activ’Créa » de France Travail et « Entreprendre, la Région à vos côtés », du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine pour peaufiner mon projet, avant d’intégrer la SCIC Pau-Pyrénées, il y a 15 mois.
Ce qui m’anime, c’est d’arriver à trouver avec un client le juste équilibre entre son besoin et les compétences que je peux mettre à son service, ce qui lui permet de se recentrer sur ses activités de cœur.
Quelles sont les principales missions de l’Épaule Droite ?
V. P. - Mon activité se divise en trois axes majeurs : l’aide au recrutement (de l’élaboration de l’offre d’emploi au premier entretien de candidats), la gestion du personnel (la partie administrative, du contrat d’embauche à son départ) et le passage du seuil de 11 à 50 salariés. Ces passages de seuils représentent un véritable enjeu, surtout avec les nouvelles obligations légales. J’ai vécu cette évolution dans ma précédente activité. Pour le chef d’entreprise, c’est une pression supplémentaire, car on se demande toujours si on a acquis les compétences nécessaires et parce qu'il y a un impact financier sur la société. Il y a aussi de nouvelles tâches qui arrivent. Par exemple, à partir de 11 salariés, l’entreprise doit rédiger un règlement intérieur et élire un Comité social et économique (CSE) ou encore faire de la veille réglementaire.
Ma mission est de décharger les chefs d’entreprises de tâches très chronophages. J’interviens donc partout où le gérant a un besoin, sans pour autant qu’il perde la main. Je prends le temps de comprendre les enjeux et les besoins spécifiques de chaque entreprise afin de leur proposer des solutions adaptées. La communication et la transparence sont très importantes pour moi.
Comment aidez-vous les chefs d’entreprise ?
V. P. - Je peux intervenir sur tous types de structures, mais en termes de missions RH, je vais être davantage utile aux PME et TPE, des entreprises qui n’ont pas de services dédiés aux ressources humaines. Je peux aussi venir en soutien dans des entreprises de plus de 50 salariés. Souvent, ces tâches sont confiées à des personnes qui n’ont pas été formées pour ça. L'externalisation de la gestion des ressources humaines à une microentreprise comme L'Épaule Droite présente de nombreux avantages pour les TPE et PME.
J'insiste, cela permet aux dirigeants de se concentrer sur leur cœur de métier et de gagner du temps précieux. De plus, l'expertise d'un professionnel RH permet aux entreprises de bénéficier de conseils avisés et de se conformer à la réglementation en vigueur. Enfin, les besoins en ressources humaines sont parfois ponctuels, donc l’embauche d’un directeur des ressources à temps plein n’est pas pertinente.
COUP DE POUCE
Quels seraient vos besoins pour pérenniser votre activité ?
V. P. - Aujourd’hui, je ne vis pas encore de mon activité. Se faire des contacts et enrichir son carnet d’adresses prend du temps. Alors, il est très important de mieux me faire connaître auprès des entrepreneurs.
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Propos recueillis par Noémie Besnard
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