Tigf inaugure Volta

Hier, Monique Delamare, directrice générale de la société Transport et infrastructures gaz France (Tigf), a donné le ton d’entrée.

Avec simplicité, humour et enthousiasme, elle a dévoilé les nouvelles ambitions de cette entreprise parfaitement illustrées par l’ouverture de son nouveau siège social, qui devient son « cœur battant » en regroupant 380 de ses 570 collaborateurs.

François Bayrou, maire de Pau et président de la Communauté d’agglomération, a saisi la balle au bond, en exprimant « un sentiment de fierté » devant ce très bel ensemble architectural accompagnant un magnifique projet industriel dans un secteur stratégique. Il s’est félicité de ce nouvel « atout puissant pour le rayonnement de la cité ».

Ce qu’il faut savoir…

L’inauguration de l’Espace Volta, en bordure de la rocade Nord de Pau, face au Centre de recherche de Total, veut symboliser une entreprise innovante et citoyenne. Et c’est tout simplement réussi !

Le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Pierre-André Durand, a souligné le poids considérable de Tigf qui, en fluidifiant et en sécurisant le transport du gaz dans le Grand Sud-Ouest (sur15 départements avec 5.000 km de canalisations) ainsi que la liaison entre l’Europe du Sud et l’Europe du Nord, est un acteur essentiel de l’indépendance énergétique de la France.

Il faut dire que Tigf a entrepris et continue d’entreprendre des chantiers monumentaux pour construire de véritables autoroutes du gaz : Artère du Béarn (Lacq-Lussagnet), Girland (Lussagnet-Captieux), Artère de l’Adour (Arcangues-Coudures).

En plus, du développement de capacités de stockage considérables à Lussagnet et à Izaute dans le Gers.

Né de Lacq et bientôt ransporteur d’énergie…

Mais, ce n’est pas tout. Monique Delamare a profité de l’occasion pour souligner que Tigf se plaçait au cœur de la transition énergétique.

« Et la transition énergétique, ce n’est pas passer d’une énergie fossile à une énergie renouvelable, mais c’est utiliser toutes les énergies disponibles les moins polluantes possibles pour couvrir tous les besoins. On ne doit pas opposer les énergies. La transition énergétique, c’est la complémentarité des énergies au service de notre environnement ».

Et de poursuivre : « Tigf, qui est très engagé dans la vie de son territoire, se réjouit d’autant plus que de nouvelles technologies permettent désormais de produire du gaz « vert », le biométhane que nous sommes capables de transporter et, demain, de stocker.

« D’ailleurs, nous avons signé le premier contrat de raccordement d’un producteur de biométhane sur le réseau de transport de Tigf. Ce producteur est situé à Villeneuve-sur-Lot. J’espère que nous aurons des projets de ce type dans le Béarn. Et je rêve qu’un jour nous produisions du bio-Gaz Naturel Véhicule avec lequel nos voitures rouleront. Ayons l’audace de nous projeter dans le futur et d’associer toutes les forces vives de notre région à ce projet ! Quelle pub pour Pau, Monsieur le maire ! »

Ainsi, Tigf se transformera en transporteur d’énergie. Une nouvelle aventure pour cette entreprise née de l’exploitation du gisement de Lacq (ex Société nationale des gaz su Sud-Ouest).

C’est aussi un nouvel exemple du puissant essaimage du groupe Total qui a ouvert les portes d’un remarquable déploiement industriel pour relayer la production de gaz avec la fin du gisement béarnais. En effet, le groupe pétrolier a su donner les moyens à Tigf de devenir une entreprise avant-gardiste, avant de passer le témoin à un consortium capable d’ouvrir une nouvelle étape de cette belle aventure.

Volta en bref

Avec ce nouveau siège circulaire en forme d’anneau, qui raccourcit les distances entre les 380 collaborateurs, s’exprime la volonté de rassemblement de Tigf, la volonté d’être « un ceur battant ». « Un coeur qui bat pour la sécurité et l’environnement, un coeur qui bat pour la région, un coeur qui bat pour nos partenaires et clients » insiste Monique Delamare.

Volta, c’est :

• 9.770 m2 de bureaux sur un site de 2,5 hectares ;
• des bâtiments HQE (haute qualité environnementale), sur un terrain répondant aux normes sismiques de niveau 4 (sur une échelle de 5) ;
• un chantier de 36 mois qui a fait travailler jusqu’à 150 personnes avec l’entreprise Mas et 43 sous-traitants ;
• des eaux pluviales récupérés pour alimenter les sanitaires, et 400 m2 de panneaux solaires pour assurer une parti de la consommation d’énergie.