Installé dans les locaux de l'UPPA à Pau, SEnGA (Stockage des Energies Gaz en Aquifère) va clairement favoriser la visibilité internationale du site universitaire. « Il va permettre aux chercheurs de mener des travaux sur les structures et le stockage géologiques des gaz décarbonés au service de l’excellence de la recherche et transférable rapidement sur le terrain », explique Laurent Bordes, le président de l’Université.
Une collaboration qui ouvre de nouveaux horizons…
« La création de SEnGA est le résultat d’une collaboration fructueuse de plus de vingt ans avec l’Université de Pau et des Pays de l’Adour », précise Dominique Mockly, président et directeur général de Teréga. En tant qu’accélérateur de la transition énergétique, et en accord avec son plan stratégique Impacts 2025, l'entreprise étudie un nouveau modèle énergétique : un mix gazier bas carbone, diversifié et issu de sources de plus en plus délocalisées.
Forte de 23 unités de recherche, 30 chaires d’expertises de haut niveau et huit laboratoires communs, en association avec de grands organismes de recherche (CNRS, INRAE, Inria), l'UPPA est quant à elle un acteur majeur du développement scientifique et économique dans le sud aquitain.
« Pour notre université, le laboratoire commun SEnGA est une brique importante dans la stratégie de structuration de la relation avec les partenaires industriels visant à lier davantage la recherche publique et la recherche privée sur le territoire », affirme son président.
Dans le cadre de son projet E2S, l'établissement d'étude supérieure entend pérenniser les relations avec ses partenaires industriels et déployer les actions de recherche à long terme, en particulier dans le domaine de l’énergie et de l’environnement. La collaboration avec Teréga entre dans ces enjeux et connaît une trajectoire très dynamique depuis la signature de leur accord-cadre en 2016.
SEnGA mutualisera le savoir-faire scientifique de l’UPPA et de l’expertise de Teréga, tout en centralisant les moyens humains, financiers et techniques. En effet, des chercheurs issus de différents laboratoires de l’UPPA et de disciplines diverses comme les procédés, la chimie analytique, la physique des fluides, la géologie ou encore la microbiologie permettant l’accès à des compétences complémentaires travailleront dans ce nouveau laboratoire.
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