Ils ont signé une « convention constitutive de groupement de commandes pour la réalisation d’études d’implantation de stations GNV sur le territoire des Pyrénées-Atlantiques ». Une première étape dans la mise en place d’un réseau local de stations d’approvisionnement en gaz naturel pour véhicules et en bio-GNV.
Cet accord a été signé par Dominique Mockly, PDG de Teréga, et Barthélémy Bidegaray, maire d’Urcuit et président d’EnR64. « Aujourd’hui, il est nécessaire de diversifier le mix énergétique des transports, qui dépend encore très fortement des produits issus du pétrole. Le Bio GNV est une énergie positive aux multiples potentialités. Cette convention signée avec EnR64 va nous permettre d’accélérer concrètement l’émergence de cette filière », a notamment expliqué le premier.
Répondre aux objectifs de la LTECV…
Le partenariat entre les deux structures offre la possibilité d’une mutualisation des coûts associés aux études préalables à d’éventuels travaux. On rappelle que la mission première de la société d’économie mixte EnR64 consiste en la mobilisation de ressources financières au profit de projets d’intérêt général touchant aux énergies renouvelables.
Avec cette convention, il s’agissait aussi de « répondre aux objectifs fixés par la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) », en particulier au chapitre de la mobilité durable. On parle d’une diminution de 40% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, et d’une part des énergies renouvelables portée à 32% de la consommation finale d’énergie. Dans le 64, cette dernière proportion atteindrait déjà 20%.
Pour le spécialiste du stockage et du transport de gaz basé à Pau, la signature de cette convention s’inscrit également dans la lignée de son plan d’innovation « Impacts 2025 », auquel sont associés une quarantaine de projets et autant de partenaires.
Teréga consacrera chaque année 5 millions d’euros à la recherche et à l’innovation. Pour mémoire, l’entreprise exploite un réseau de plus de 5.000 km de canalisations, ainsi que près du quart des capacités de stockage de France. Elle compte plus de 600 salariés, pour 476 millions d’euros de chiffre d’affaires (2018).
Indirectement, ce genre de partenariat se veut aussi un moyen « d’inciter à la production de biogaz local via des processus de méthanisation ». Il va de soi que la création de stations constituerait en effet un intéressant débouché pour cette production. Et aussi un élément décisif en vue d’un déploiement plus rapide de véhicules roulant au gaz.
Pour faire suite à la convention, un marché d’études devait être lancé ce mois-ci sur le site achatpublic.com « afin de sélectionner un prestataire pour déterminer la localisation et le dimensionnement des stations qui seront développées », explique EnR64. Une bonne nouvelle qui survient à quelques jours de l’ouverture (lundi prochain) du Teréga Open de Pau.
Plus d’informations sur le site de Terèga – cliquez ici
Et sur celui d’EnR64 – cliquez ici
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