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1500 COUPS DE POUCE« Votre Sherpa », une expédition humaine vers la RSE

Pierre-Guy Le Cadre accompagne les entreprises, mais aussi leurs dirigeants vers une transition RSE sereine, grâce à un concept unique d'ateliers mêlant leur dimension entrepreneuriale et personnelle.
Pierre-Guy Le Cadre, fondateur de "Votre Sherpa"
Sherpa DR
L'objectif de « Votre Sherpa » est de convertir l'enseignement reçu en action et démarche concrètes, tout en restant disponible au cours des étapes de la transition.
Pierre-Guy collabore bénévolement aussi avec Humans By Nature
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Si beaucoup de personnes ont souffert lors du confinement de mars 2020, à cause notamment du fait d'être cloîtré chez soi et de perdre le contact avec le monde socio-professionnel, pour d'autres ce fut synonyme de remise en question, de réflexion, voire même de changement complet de chemin de carrière.

Durant cette période de repos forcé, Pierre-Guy Le Cadre était encore le directeur général de la société de transport Le Basque Bondissant. Et c'est pendant cette crise sanitaire qu'il a pris le temps de réfléchir à sa situation et d'ouvrir une nouvelle page de sa carrière professionnelle.

Rencontre avec un homme passionné, entier, qui place l'humain au cœur de ses préoccupations...

Que faisiez-vous avant de développer votre activité d'accompagnement vers la RSE ?
Pierre-Guy Le Cadre : J'étais le directeur général du Basque Bondissant et cela faisait quelques années que je commençais à me poser des questions sur mon avenir. Je n'avais plus la même passion qu’avant, la crise sanitaire a accéléré cette réflexion-là. Ainsi, après 17 ans de carrière, j'ai décidé de quitter mon poste en septembre 2021.
En ce qui me concerne, le confinement je l'ai plutôt bien vécu parce que j'étais en activité. Je gérais l’évolution des protocoles sanitaires, toujours en lien avec les salariés. Et contrairement aux autres, c'est plutôt les déconfinements qui m'ont énormément stressé, imaginant que le monde d'après allait être pire que celui d'avant. Cela n'a fait qu'accélérer ma réflexion, ma prise de conscience que j'étais arrivé au bout d'une histoire et d'une carrière dans un métier passionnant mais dans lequel je ne m'épanouissais plus au niveau de l'environnement de l'entreprise.

Vous saviez déjà ce que vous vouliez faire ensuite ?
P.G. L.C - Pas du tout ! Ces questionnements-là, je les avais depuis un moment déjà et je peux même dire que je suis une des nombreuses personnes qui peuvent témoigner qu'un bon salaire et de belles responsabilités ne font pas tout. Si pour différentes raisons vous n'avez plus de sources d'épanouissement dans votre travail, malgré les belles relations avec les salariés, la passion s'éteint progressivement.
Je suis de ceux qui, à un moment donné, lorsque le moteur se grippe, prennent conscience qu'il faut savoir tourner la page. En juin 2021, j'ai eu le déclic, il fallait que je change. Et c'est mon épouse qui m'a enlevé le dernier frein alors que j'avais déjà fait le deuil de mon salaire, de la fonction. Bref, je savais ce que je perdais.

Pierre-Guy Le Cadre
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Une sacrée prise de risque...
P.G. L.C - Ce fut un pari, surtout lorsque que vous allez tourner une page sans savoir celle que vous allez ouvrir derrière. J'ai pu préparer mon départ et transmettre mes responsabilités dans de bonnes conditions, car une sincère amitié s'était développée avec Joël Arcondeguy, le gérant du Basque Bondissant, autant professionnelle que personnelle. Mais, humainement, certaines relations externes à l’entreprise ne correspondaient plus à mes valeurs.
Je suis donc parti le 1er octobre 2021. Je me suis accordé 4 mois de pause totale, afin de profiter de mon temps. Et début 2022, j'ai travaillé mon « ikigaï » (philosophie de vie née au Japon et dont le principe est de trouver sa « raison de vivre » via une réflexion profonde, sincère et pertinente sur soi et sur le monde autour de soi.), j'ai renoué avec ma mission de vie, tout seul, au travers d'ateliers d'introspection. Et j'ai compris que j'avais envie d'accompagner les gens, de transmettre mon expérience et de les inspirer en leur donnant l’envie de passer à l’action.

COUP DE POUCE 

Outre la visibilité que l'article va générer, de quel type de coup de pouce auriez-vous besoin pour avancer mieux ou plus rapidement ?
P.G. L.C - Aujourd'hui, clairement, je cherche mes premiers clients, des dirigeants qui vont « matcher » sur ma philosophie, ma manière de faire et qui ont envie de s'embarquer dans cette expédition. Car mon produit, c'est l'expédition ! C'est à dire un collectif de 4 à 8 dirigeants qui va partir avec moi dans cette aventure. Cela va leur permettre de se lancer dans la Responsabilité Sociétale de leur organisation et en plus, nous allons prendre soin d'eux. Et ça, personne ne propose, les deux en même temps... Le tout dans un cadre « cocon » pendant une année.
Pas mal d'entreprises avec lesquelles j'étais en contact dans mon ancienne carrière me contactent avec l'assurance de se retrouver en confiance avec une personne qu'ils connaissent. Je travaille donc les réseaux, je commence à travailler individuellement et il me faut être présent dans différents événements de façon à me faire connaître. Tout reste à faire !

Votre Sherpa, un savant mélange entre le travail et l'expédition vers la RSE
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Comment est venue l'idée d'accompagner les entreprises dans la RSE ?
P.G. L.C - Fin 2022, j'ai intégré une couveuse d’entrepreneurs et la coordinatrice m'a soufflé l'idée de la RSE en me détaillant la cohérence de mes compétences avec ce domaine d'activité. J'avais déjà approché ce concept au Basque Bondissant alors que j'étais au comité de pilotage de « Réunir », le réseau français de PME indépendantes du transport de voyageurs, pour déployer le label « Engagé RSE » de l’AFNOR.
L'idée a fait son chemin, et début 2023 j'ai réalisé qu'il fallait que je communique et embarque les gens dans cette activité. Ayant des prédispositions d'animateur, j'étais convaincu qu'il me fallait créer des outils, des ateliers pour inspirer les gens. Je me suis formé au « design thinking » pour concevoir des ateliers et les animer. J'ai ensuite obtenu une certification sur l’ISO 26000 avec l'AFNOR.
D’autre part, j’avais aussi acquis cette légitimité de pouvoir convaincre mes ex-pairs, ayant moi-même dirigé une P.M.E. pendant 17 ans.

Comment procédez-vous pour approcher les entreprises ?
P.G. L.C - Il me faut activer mes réseaux et semer les graines. Ce mois-ci, je vais commencer à communiquer sur un parcours particulier qui me tient à cœur, l'identité de mon projet, à savoir ne pas me limiter à effectuer un accompagnement classique. J'ai monté un produit original qui mêle les deux dimensions du dirigeant, entrepreneuriale et personnelle, à l'utilisation des outils constitutifs de la démarche RSE. L’idée étant de rendre le dirigeant plus efficient dans sa pratique managériale. J'ai donc conçu un programme qui s'appelle « L'expédition RSE », qui va se dérouler en 9 étapes sur 12 mois, appelées camps de base.

En quoi consistent ces camps de base ?
P.G. L.C - Alors, un camp de base, c'est une journée, une fois par mois, avec un groupe de 8 dirigeant(e)s (maximum) de TPE/PME/Associations/Collectivités, où, le matin nous aborderons une des étapes de la démarche RSE, le midi, nous partagerons un repas dans le respect du vivant, favorisant ainsi les circuits-courts et l'après-midi, je ferai intervenir un partenaire pour travailler sur des thématiques de développement personnel. Je me suis entouré de partenaires de mon éco-système avec qui je partage les mêmes valeurs humaines. Par exemple, la première thématique portera sur « l'ikigaï » et la prise de conscience autour des enjeux environnementaux, animée par Mathieu Haslé de l’association « Humans by Nature », dont je fais partie en qualité de bénévole de compétences.
D'autres ateliers auront lieu au cours de ces 9 camps de base, l'idée étant d'aider le dirigeant à aussi prendre soin de lui, parce que pour être un bon commandant de navire, il faut d’abord aussi prendre soin de soi.
Et pour parfaire le tout, j’irai dans chaque entreprise accompagner pendant deux jours le dirigeant à animer la mise en œuvre de chaque étape que l'on aura vu en Camp de Base avec ses collaborateurs. Progressivement la démarche de Responsabilité Sociétale se mettra en place dans l'entreprise afin qu'elle soit bien appropriée par le collectif.

Quel est votre rôle durant ces camps ?
P.G. L.C - De par ma formation en « design Thinking », je suis doté, outre mes connaissances en RSE, d'une capacité à accompagner l'entreprise dans la réflexion, la conception jusqu'à la réalisation. Je viens, avec mon regard extérieur d’ancien dirigeant, la conseiller, avec ses moyens à elle. L'idée, c'est d'aider le dirigeant dans sa stratégie. « Votre Sherpa » a pour but de guider, d'accompagner dans cette expédition les chefs d’entreprises et les rendre autonomes. Les Sherpas ne vont pas toujours jusqu'au sommet, ils accompagnent et donnent tous les moyens pour atteindre l'objectif.
Ma mission est d'être toujours là lorsque le besoin s'en fait sentir, de façon à ce que ces chefs d'entreprise ne se sentent pas seuls. Il faut que leur expédition soit convertie en action et démarche concrète, et je suis là pour m'en assurer en les soutenant.

AUTRE COUP DE POUCE

Afin de toucher le plus de monde possible et faire connaître « Votre Sherpa » aux entreprises désireuse d'aborder sereinement leur transition vers la RSE, Pierre-Guy Le Cadre mérite des coups de pouce de notre part. Comment ? N’hésitez pas à relayer cet article auprès de vos contacts et via vos réseaux sociaux, afin de développer la clientèle de Votre Sherpa au Pays basque, mais aussi au sud des Landes et en Béarn.


Sébastien Soumagnas

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