Basée au Domaine de Villeneuve, la société gersoise commercialise sa production dans plus de 50 pays et 90% de son chiffre d’affaire est réalisé à l’export. Une activité qui représente plus du tiers du marché du popcorn en Europe.
Nataïs transforme chaque année 55.000 tonnes de maïs, et avec ses 130 collaborateurs elle conditionne 200 millions de sachets par an, en plus du popcorn livré en vrac ) la distribution spécialisée, dans des contenants (sacs ou big bags) de 10 à 930 kg.
Son défi est la création d’une filière locale qualitative, fondée sur les principes d’une agro-écologie de précision. Une démarche baptisée « Naturellement Popcorn », développée avec plusieurs partenaires, dont l’INRAE (l’unité AGroécologie et le Cesbio), l’Université Paul Sabatier de Toulouse et la coopérative de conseil Agro d’Oc. La société gersoise s’est aussi fait remarquer avec son concept innovant « Green Tillage » de semis de maïs sous couvert de féverole, pour une agriculture régénératrice.
Malgré la crise sanitaire, Nataïs a su poursuivre sa route, avec notamment le projet « d'Artagnan », pour les lignes de production de popcorn micro-ondable, avec des recrutements à la clé.
Par ailleurs, l’entreprise a conforté sa position de leader européen grâce à un partenariat majeur avec le groupe allemand Intersnack, un géant du snacking.
Des contrats bisannuels avec les agriculteurs…
Le leader du popcorn a décidé de s’engager pour une revalorisation de la rémunération de ses agriculteurs partenaires, afin de mieux répondre aux besoins d’une production à forte valeur ajoutée en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine. Nataïs propose ainsi « un nouveau contrat bisannuel afin de rémunérer significativement leur performance, leurs démarches agroécologiques ainsi que leur engagement pour la filière ».
« Ce nouveau contrat apporte au producteur un produit brut à l’hectare au moins 20% supérieur à celui du maïs conso. Les engagements contractuels portent sur des surfaces et non des volumes ». Il prévoit aussi, en plus, un bonus rendement. Mais aussi « des primes à l’hectare rémunérant la réalisation des semis avant le 20 avril, la surface engagée au-delà de 35 hectares ainsi que la mise en place de couvert végétal. Le contrat bisannuel : un partenariat « gagnant – gagnant ».
Cette année, Michael Ehmann compte sur ce contrat de deux ans pour apporter davantage de visibilité aux agriculteurs partenaires en leur garantissant une rémunération supplémentaire. C’est aussi pour Nataïs une manière de mieux sécuriser ses approvisionnements, en quantité et en qualité. « La gestion de la traçabilité des produits du champ jusqu’à l’outil de production est une dimension clé de nos contrats », précise le président-fondateur.
L’entreprise recherche entre 40 et 60 producteurs, notamment dans les départements du Gers, des Hautes-Pyrénées et des Landes. Le but de Nataïs est d’augmenter sa surface de maïs à popcorn pour atteindre une surface de 7 500 hectares dans le Sud-Ouest.
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