Une spécialité très rare, très pointue, très exigeante, exercée par la société Tarmac Aerosave, créée en 2007, qui vient de démanteler son 100e avion.
Cette filiale des groupes Safran et Airbus a confirmé ses investissements sur le site bigourdan, au niveau de la capacité de stockage des avions, mais aussi pour développer des hangars destinés à la peinture des avions gros-porteurs. En tout, ce sont 120.000 mètres carrés supplémentaires qui sont programmés.
Au fait, la « déconstruction », comment ça marche ? Facile : en première étape, on vidange l’ensemble des fluides, tels que le kérosène, l’huile, l’eau. Après quoi on procède à la récupération de tout ce qui a une quelconque valeur, sièges, électronique, avionique, qui seront revendus en pièces détachées.
Après quoi seulement on peut trancher la carlingue, à l’aide d’une scie à câble diamantée. Depuis sa création, Tarmac a ainsi démantelé une centaine d’avions, correspondant à plus de 60.000 pièces déposées.
La progression spectaculaire du trafic aérien et la nécessité de renouveler les flottes d’avions sont très prometteuses pour l’avenir de Tarmac Aerosave.
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