A son origine, la poularde n'était pas un mets de prédilection du Sud-ouest. En effet, c'étaient les moines normands et parisiens qui en raffolaient lors de repas d'exception, principalement pendant les fêtes. Mais depuis, le département des Landes est devenu la capitale de la volaille, et tout s'y est recentré.
La poularde, une jeune poule domestique qui n'a pas pondu et qui est castrée, est cependant toujours un mets de choix. Son prix est assez élevé, mais beaucoup se laissent tenter pour les fêtes de fin d'année, pour s'offrir une viande fine, fondante, et surtout, locale.
Car depuis 1965, l'élevage de la volaille dans les Landes est porté par un Label Rouge que les producteurs veulent décrocher puis conserver. Et la poularde des Landes bénéficie d’un autre label, l'Indication géographique protégée (IGP). Élevée en liberté, dans la forêt, elle est nourrie avec une alimentation végétale.
Ce qui fait l'une des particularités de cet élevage, ce sont ces cabanes dans lesquelles les poulardes élisent demeure le temps de leur vie. Les Marensines, comme elles sont appelées, sont des cabanes démontables et mobiles que les éleveurs construisent et assemblent eux-mêmes. Un moyen de protéger leurs volailles des bêtes sauvages, et de leur permettre de se protéger des intempéries également.
La ferme de Gruey pousse le concept au maximum
Installée à Pissos depuis 1979, la ferme de Gruey est spécialisée dans l'élevage, la transformation et la vente de volailles. Du poulet classique aux chapons, en passant par les coqs, les pintades, et bien évidemment les poulardes.
« Notre élevage est placé sous le signe de l'excellence. Nous prônons un retour aux conditions et à l'alimentation naturelle. Ainsi, à la Ferme de Gruey, nous refusons les dispositifs industriels ».
Des conditions d'élevage cinq étoiles pour les volailles qui bénéficient d'une attention quotidienne. « Cela nous permet de repérer tout comportement inhabituel et d'apporter des solutions. Ce temps passé avec les volailles garantit une alimentation optimale et un bien-être nécessaire. Ce sont des valeurs d'engagement qui, nous l'espérons, se retrouveront jusque dans votre assiette ».
A la ferme de Gruey, on peut s'offrir une poularde de novembre à janvier, à partir d'un tout petit peu plus de 8 euros le kilo si elle est à cuire, ou de 5 euros si elle est vivante. La ferme propose également des conserves de confit de poularde, 12 euros la boîte d'un kilo.
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