Ah, que n'a-t-on entendu de prédictions pessimistes, édictées d'un ton alarmiste, sur l'avenir du Groupe Gascogne des Landes ! Mais ça, comme dit la pub, c'était avant.
Et notamment avant l'arrivée du président Dominique Coutière, par ailleurs fondateur de Biolandes, avec à ses côtés Laurent Labatut, le patron du groupe DRT, un autre fleuron landais.
Ce qu’il faut savoir…
Un petit coup d'oeil aux "Résultats semestriels 2015" (disponibles en téléchargement sur le site Internet du groupe) redonne du moins espoir, et au moins le sourire à cette entreprise emblématique du massif forestier landais, avec ses 2.000 collaborateurs.
Même si les comptes sont impactés favorablement par une parité euro/dollar intéressante et un cours du pétrole bas, puisque cela est aussitôt tempéré par un prix du bois en hausse sur le massif landais.
[caption id="attachment_14317" align="alignleft" width="178"] Laurent Labatut[/caption]
Mais ce n'est pas grave, abruptement le seul constat qui vaille, c'est le chiffre d'affaires du semestre (218,9 millions d'euros) en progression de 2,9% par rapport à celui du 1er semestre 2014. Et une jolie hausse de la branche Papier qui progresse, accrochez-vous, de 14%.
Les frais de personnels sont maîtrisés, les économies sur le poste énergie se retrouvent, et si le résultat financier s'avère légèrement négatif (-0.4 million d'euros), il est en amélioration de 2.4 millions d'euros toujours par rapport aux mêmes dates l'an passé.
Le Groupe Gascogne, après sa restructuration financière, a entamé la mise en place d’une stratégie solide sur ses 4 secteurs d’activité : papier, bois, sacs (leader sur le papier kraft) et produits complexes. Il s'est concentré sur ses fondamentaux et sur ses savoir-faire technologiques.
Des investissements importants sont prévus, notamment : l’installation d’une nouvelle chaudière d’énergie vapeur à Mimizan (premier semestre 2016), le développement d’une unité de pellets à Castets et la création d’une ligne de coupe aboutage à Saint-Symphorien.
Le nouveau Gascogne mise sur des secteurs d’avenir avec une forte valeur ajoutée, comme la fabrication de granulés de bois, les sacs industriels et grand public, les complexes d’emballage et de protection…
Mais aussi sur les matériaux siliconés (anti-adhérents), utilisés pour la fabrication des nappes de carbone imprégnées, appelées « prepreg ». Ces nappes servent principalement dans la fabrication des avions, des éoliennes, d’articles de sport (clubs de golf, raquettes de tennis) et d’automobiles haut de gamme. Un marché mondial extrêmement porteur sur lequel le groupe est en passe de devenir l’acteur de référence.
Qui a dit "quand le papier va, tout va ?" Ah bon, personne ? Vous êtes sûrs ? Oui ben on dira désormais "quand le bâtiment du papier va, tout va". Sûr que chez Gascogne, ils vont la garder celle-là !
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