Pour son président, Jean-Luc Capes, l'abandon du mot « maïs » veut souligner la diversité des autres semences produites en plus du maïs : tournesol, colza, sorgho, luzerne… En conservant les mêmes couleurs, le groupe « souligne son appartenance et son attachement à la première coopérative agricole du sud-ouest ».
Le nouveau logo veut incarner l’innovation : la graine à l’intérieur du « a » veut illustrer le cœur de métier du semencier et représente également la route vers l’avenir. La nouvelle signature « United to grow » (Cultiver ensemble) rappelle « la volonté et l’importance de coopérer pour innover, pour se développer à l’international, pour grandir ensemble, unis autour des valeurs coopératives fondatrices ».
« Avec 85% de son chiffre d’affaires réalisés à l'étranger et 15% investis dans la recherche et l’innovation, ce nouveau nom doit permettre de soutenir les fortes ambitions de l'entreprise qui escompte tripler son chiffre d’affaires à l’horizon 2026 pour devenir un acteur majeur parmi les semenciers mondiaux ».
Le spécialiste des hybrides grandes cultures
Avec une capacité de production de 25.000 ha, représentant chaque année quelque 2,5 millions de sacs de semences, et un chiffre d’affaires de 140 millions d’euros, Mas Seeds est un spécialiste des hybrides grandes cultures. Il est aussi l’un des premiers producteurs de semences hybrides de maïs et tournesol en Europe. Les deux tiers de sa production sont réalisés dans le sud-ouest.
Déjà présente dans 40 pays, avec 12 filiales à l'étranger où travaillent plus de 50% de ses effectifs, la société compte se renforcer sur les marchés de l'Europe de l'Est, à partir de ses zones de production, ses centres de recherche et son usine de fabrication et de conditionnement de semences.
Le 1er juin prochain, une nouvelle station de recherche et un nouveau siège seront inaugurés par la filiale locale à Borispol, près de Kiev (Ukraine).
L’origine Sud-Ouest affirmée…
Ce territoire reste un atout majeur. Il est reconnu pour la qualité de ses semences qui en fait la 1ère région européenne productrice et exportatrice de semences hybrides.
Avec 15.000 ha, 250 agriculteurs multiplicateurs, deux usines de fabrication et près de 300 salariés dans le Sud-Ouest, Mas Seeds, s'enorgueillit ainsi d'être un acteur majeur dans son territoire d'origine, sur lequel l’entreprise continue de se développer.
« Le Sud-Ouest est une terre d'excellence pour nos semences », explique Régis Fournier, directeur général de Mas Seeds. « Nous allons y poursuivre nos investissements en R&D, en ouvrant dans les Landes, dès 2018, trois nouveaux sites d’expérimentation. Nous prévoyons aussi d’investir près de 3 millions d’euros dans l’usine de Haut-Mauco et ainsi renforcer notre capacité de production ».
De fortes ambitions pour 2026…
Le groupe landais compte développer ses ventes à l’international via sa présence en Europe, mais aussi sur de nouveaux marchés, en Afrique notamment.
Il veut accroître fortement ses volumes de production en Europe en passant de 2,5 millions de sacs de semences à 3,2 millions en 2022, puis 4 millions en 2026
Troisième objectif : augmenter les investissements en R&D pour accélérer le progrès génétique et favoriser une agriculture durable. « Notre but est de créer des variétés capables de s’adapter toujours mieux aux différentes situations agro-climatiques ainsi qu’aux besoins des agriculteurs », précise Régis Fournier.
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