Derrière des ouvertures vitrées, des créations époustouflantes griffées Goicoechea. Un seul regard suffit ; ici, on est vraiment loin du made in China !
À l’origine se trouve l’ancêtre, sans pour autant remonter à des siècles en arrière, Jean-Baptiste, qui en 1960 monte sa petite entreprise de commerce de bois, qu’il vend de l’autre côté de la frontière à des briqueteries. D’où l’idée de se mettre à son tour à travailler la terre cuite en provenance des carrières de Navarre et de fabriquer des pots. Avec un concept particulier : créer des formes nouvelles et inattendues. C’est ce qui va faire la réputation de la Maison.
Vingt ans plus tard, son fils Michel en reprend les rênes, secondé par Teresa son épouse ; c’est ce couple qui va en faire une entreprise phare de la décoration basque, et même nationale, grâce à son goût pour la créativité, l’innovation. L’audace, quoi !
Certes, un tel savoir-faire a son prix, surtout si on compare avec les productions low cost, sans imagination et sans qualité, en provenance de l’autre bout du monde. Ou pire, avec les poteries new-look, en plastique fluo et couleurs flashies.
Inutile de préciser que la Maison se porte carrément bien, qu’elle exporte ses productions un peu partout sur la planète et est connue de tous les designers, architectes et paysagistes ; et des jardineries qui ont popularisé le signe Goicoechea.
Comme une révérence envers une petite entreprise de vingt-cinq employés, sûre de ses valeurs et de son parcours, qui réalise désormais plus de 4 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Tout cela depuis Ossès, où vous gagnerez à vous arrêter en revenant des Aldudes.
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