Avec un chiffre d’affaires à la hausse pour la 3e année consécutive (+15%, à 1,64 milliard d’euros), le groupe a montré toute sa réactivité, ainsi que la créativité et la capacité d’adaptation des équipes. Dans un contexte hautement perturbé et face à des évènements parfois imprévisibles, ce sont des qualités indispensables. C’est tout le mérite d’un groupe coopératif de cette dimension d’avoir su rester agile.
Euralis, c’est un impressionnant collectif de 14.000 collaborateurs et agriculteurs, et plus de 50.000 emplois indirects ou induits (dépenses des salariés, fournisseurs, clients, etc.
« Dans un contexte difficile, marqué par une nouvelle épizootie d’influenza aviaire, la guerre en Ukraine et une inflation inédite, nous affichons malgré tout une forte croissance de notre chiffre d’affaires et une progression de notre performance économique » s’est réjoui Philippe Saux, le directeur général. « La mobilisation et l’adaptabilité de nos équipes, de même que l’engagement de nos agriculteurs adhérents qui participent activement au projet de la coopérative contribuent certainement à ces résultats. Et nous réaffirmons notre ambition : réussir ensemble les transformations agricoles, alimentaire et énergétique, en développant sur nos territoires des solutions et des produits innovants et durables ». Sur l’exercice, Euralis a réalisé près de 54 millions d’investissements pour servir cette ambition.
Des engagements forts pour l’avenir…
De son côté, Christophe Congues a insisté sur la stratégie du groupe : « Face à des enjeux de souveraineté alimentaire, nous concevons de nouvelles filières avec nos clients aval. Face aux enjeux d’autonomie énergétique, nous développons chez nos adhérents une offre d’énergie photovoltaïque : ils sont déjà une trentaine à avoir franchi le pas cette année. Face aux enjeux climatiques, n’oublions pas que l’agriculture est le seul secteur capable de séquestrer du carbone naturellement et durablement. La ressource en eau disponible étant limitée pour l’ensemble des activités, nos équipes travaillent également au développement de variétés plus résistantes au stress hydrique et à une irrigation pilotée. Sans eau, il n’y aura pas d’agriculture… »
Ce dernier point fait partie des priorités 2023, comme la pérennisation de la filière foie gras avec la lutte contre la grippe aviaire. Le groupe est partenaire du Plan Adour qui prévoit un vide sanitaire du 15 décembre au 15 janvier, en attendant l’arrivée d’un vaccin.
Par ailleurs, Euralis veut accompagner les innovations et investir dans le financement de startups, à travers deux fonds visant des projets de diversification (Agri-Impact) et de jeunes pousses à potentiel concernant l’agriculture, l’alimentation et la nutrition (Capagro 2, pionnier de l’Agri Food Tech).
La volonté d’anticiper les grandes évolutions qui vont toucher le monde agricole comme celui de l’entreprise, amène le groupe à être de plus en plus proactif sur les sujets écologiques et sociétaux, comme il l’a montré avec le choix de renoncer à la vente de produits phytosanitaires dans le cadre de la loi Egalim. Mais pas seulement.
Lire notre dernier article et l’interview de Christine Saenz de Cabezon, directrice RSE : Euralis donne du sens à la responsabilité sociétale et environnementale.
Il faut dire que le groupe coopératif béarnais pèse sur son territoire et au-delà, avec : 200 millions d’euros de masse salariale, 360 millions d’euros d’achats effectués auprès des adhérents et 670 millions auprès des fournisseurs. Côté formation, chaque année, il accueille 260 stagiaires ou alternants venant de 25 établissements de ses territoires : grandes écoles, lycées agricoles, etc.
Zooms
Agriculture : Renforcement de l'accompagnement des agriculteurs vers des filières performantes et durables, avec déjà 52.000 hectares en semences, fruits et légumes, maïs spéciaux…
Énergies renouvelables : Création d’Eurasolis et production de 9 MW en photovoltaïque dès la première année.
Point Vert : Le réseau des magasins bénéficie de la dynamique de La Table des Producteurs, un concept en mode ultra proximité.
Lidea : Fruit du rapprochement entre le pôle semences d’Euralis et le groupe Caussade en septembre 2020, l’entité se positionne dans le top 10 des semenciers mondiaux en grandes cultures. Sa pertinence se confirme dans un contexte de crise lourde. Lire notre article sur la création de Lisea – cliquez ici.
Canard : La marque Maison Montfort renforce sa position de N°2, tandis que Rougié a retrouvé son niveau d’avant covid auprès des professionnels, et notamment les restaurants.
Traiteur : La stratégie de différenciation et d’innovation a permis à la marque Qualité Traiteur de progresser de 10%, avec « une cuisine fraîche, prête à déguster et préparée comme à la maison ».
Informations sur le site internet d’Euralis
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