Reste à améliorer la performance des tests ainsi que leur coût pour pouvoir favoriser leur utilisation. Actuellement, Grail commercialise son test à 1.000 dollars l’unité, ce qui ne l’a pas empêché d’en vendre 300.000 en 2024.
De son côté, la startup française Neok propose un check-up préventif mis au point par des cancérologues de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Sa technologie de pointe analyse un large spectre de biomarqueurs pour une détection des cancers les plus courants dès leurs stades naissants.
Ce check-up concerne 14 cancers les plus courants : sein, prostate, utérus, colon-rectum, ovaires, foie, poumon, pancréas, Throïde, leucémie, lymphome, myélome, oesophage… il permet de repérer 75% des cas en s’appuyant sur 110 biomarqueurs cliniques et 54 biomarqueurs biologiques.
La cancérologie est à un tournant. Grâce aux progrès permis par la médecine de précision, 66% des personnes atteintes par un cancer guérissent aujourd’hui. Pour rappel, l’institut Gustave Roussy s’est donné comme objectif de guérir 80% des patients d’ici à 2040.
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Grail est pionnière dans ce domaine avec son test baptisé Galleri qui mesure les fragments d’ADN libérés dans le sang par les tumeurs. L’objectif est de détecter des cancers graves actuellement non dépistés. D’autres entreprises technologiques travaillent également dans ce sens.
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