Bernard Trémont fait partie de ces patrons passionnés qui respirent et qui vivent leur entreprise jour et nuit, avec la fierté d’avoir su garder un esprit familial et préserver son indépendance. Sous son impulsion, « La plume de Pomarez » est devenue une référence, tandis qu’avec sa fille Caroline il a ajouté une activité de transport et une offre de stockage en froid négatif.
Et…
Créée en 1920 au coeur de la Chalosse, pays du foie gras, l’entreprise familiale a fondé sa réputation dans la collecte de la plume de canard, dans son traitement (lavage, essorage, séchage et tri) et dans son conditionnement pour la vente à des grossistes.
Aujourd’hui, elle réalise la moitié de son chiffre d’affaires à l’export vers l’Asie (majoritairement vers la Chine), pour alimenter les plus grands fabricants de couettes, doudounes et autres articles.
« Nous organisons la collecte sur tout le bassin de l’Adour, dans les abattoirs bien entendu mais aussi dans les cours de fermes. Nous sommes les seuls à proposer ce service avec deux camions dédiés à cette activité. Il faut savoir que la plume doit être traitée dans la journée pour garantir sa qualité » souligne Bernard Trémont.
Le traitement et le négoce de la plume sont particulièrement contrôlés et nécessitent une autorisation préfectorale, et la société landaise a également investi dans une station d’épuration performante pour être au top des exigences du métier.
En 1990, Bernard Trémont s’est lancé avec succès dans le transport d’animaux vivants, notamment pour transporter les canards des élevages vers les gaveurs et les abattoirs.
Puis, le groupe familial, qui emploie aujourd’hui 42 personnes, a rajouté une nouvelle corde à son arc en construisant un bâtiment de stockage en froid négatif (-20°C) de 2500 m2 et en se dotant de camions frigorifiques.
Un investissement de 3 millions d’euros qui permet d’apporter un service complémentaire entre les abattoirs et les conserveurs, très apprécié.
Caroline Trémont et Henri Emmanuelli
« Nous devons être très exigeants dans notre organisation, car l’activité est compliquée. Le timing doit être assuré à la minute près pour répondre aux besoins des chaînes d’abattage. C’est parce que nous sommes une PME avec des collaborateurs très motivés que nous pouvons réussir ce tour de force permanent » se félicite Bernard Trémont qui se réjouit du nombre de jeunes formés dans l’entreprise pour assurer l’avenir.
Car, les perspectives de développement sont intéressantes grâce à la qualité de la collaboration avec des partenaires solides, comme Maïsadour, mais aussi grâce à une association avec le groupe vendéen Mousset pour l’activité transport de canards et volailles, désormais pilotée par Caroline Trémont.
« Ils nous apportent un solide savoir-faire, et nous allons doubler nos effectifs dans ce domaine avec une flotte de camions qui va passer de 15 à 27 » précise le chef d’entreprise de Pomarez qui réussi à trouver un peu de temps pour apporter son soutien à l’US Dax au sein du Directoire.
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