Se souvenir qu’en octobre 1972, l’A300B2 était alors le premier avion de ligne du consortium européen. Et le numéro 10.000 aura été un A350 dont la compagnie cliente est Singapore Airlines, un signe des temps, le plus important acheteur du groupe avec 67 appareils commandés.
Jacques Rocca, porte-parole d’Airbus, rappelle « Il y a 40 ans, personne n’aurait misé un kopek sur Airbus ». Mouais, comme quoi, les temps changent.
A Toulouse, le succès s’est vite transformé en réalité économique. Du travail depuis des années, des carnets de commande pleins, et quelque 55.000 emplois créés à travers le monde dont 25.000 sont concentrés sur la ville rose.
Et c’est toute la région qui a bénéficié des retombées heureuses d’un tel succès, les fournisseurs et sous-traitants étant nombreux sur Midi-Pyrénées. Les chiffres ne mentent pas. Si on estime que dans la région, ce sont entre 80 et 100.000 personnes qui travaillent d’une façon ou d’une autre autour du secteur aéronautique, on apprend que « un emploi créé chez Airbus en génère trois dans le tissu régional. »
Autant poursuivre, tant qu’à se donner le tournis. Ce sont ainsi 700 entreprises aéronautiques sur Midi-Pyrénées (enfin, l’ex, vous aurez compris) pour un chiffre d’affaires de 7.5 milliards d’euros chez les sous-traitants.
On comprend que ça fasse des envieux, jusqu’aux States et chez Boeing notamment… Ici, on se contente d’être fiers. 10.000 ? Champagne !
Photos : Airbus
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