C’est une excellente nouvelle pour l’usine de Biarritz qui est directement concernée, puisqu’elle fabrique notamment les éléments composites et assemble des tronçons du fuselage et la pointe avant de tous les Falcon. D’autant plus qu’il est prévu une cadence de production de deux appareils par mois.
Aujourd’hui, plus de 1.050 personnes sont à l’œuvre sur ce site à cheval sur Biarritz et Anglet, avec ses de 234.000 m² de bâtiments et des équipements de très haute technologie. C’est une très bonne chose également pour tous les sous-traitants du bassin de l’Adour et les centaines d’emplois ainsi générés dans des PME de la région.
Deux autres sites industriels sont intéressés : celui de Martignas-sur-Jalles qui fabrique les voilures, et celui de Mérignac qui assure l’assemblage final, la mise en point au sol et en vol, et des aménagements.
Le programme du Falcon 5X avait été arrêté en décembre dernier, en raison de sérieux problèmes de moteurs. Changement d’importance pour le 6X, il est motorisé par l’américain Pratt & Whitney.
Le Falcon 6X est positionné en très haut de gamme sur le segment des jets d’affaires de longue portée. Il pourra effectuer des vols de 10.200 km, par exemple de Londres à Los Angeles. La cabine luxueuse sera sensiblement plus spacieuse que celles proposées par la concurrence, plus haute (1,98 m) et plus large (2,58 m) : méga confort assuré !
Ce bijou volant pourra embarque jusqu’à 16 passagers dans ses trois salons. Bon d’accord, il faudra quand même avoir un compte en banque bien garni pour allonger la bagatelle de 47 millions de dollars (seulement 38 millions d’euros). Tentant !
Le marché des avions d’affaires a subi un terrible décrochage ces dernières années. Ainsi, Dassault a vu ses ventes annuelles divisées par 10 en 10 ans, tombant à une cinquantaine de jets par an. Le groupe compte bien réussir un redécollage significatif grâce notamment à ce Falcon 6X. C’est tout le mal qu’on lui souhaite pour le plus grand bonheur de l’activité économique du bassin de l’Adour.
Présentation inédite en roll-out…
Bien que les circonstances aient contraint l’entreprise à effectuer un lever de rideau « virtuel », l’événement a eu un retentissement international majeur. Clients et opérateurs du monde entier se sont connectés pour assister à la première apparition publique de cet avion. En dépit du caractère inédit de cette présentation, cette première mondiale retransmise en direct a remporté un franc succès, attirant un nombre record de téléspectateurs. Pour revivre cet événement exceptionnel, rendez-vous sur le site www.Falcon6XRollout.com
« Le Falcon 6X représente une avancée majeure pour les opérateurs de jets d’affaires à large fuselage », a déclaré Éric Trappier. « Sa cabine primée – la plus large et la plus haute sous plafond – offre des standards d’espace, de confort, de productivité et de sécurité qui établissent de nouvelles références sur le segment des jets d’affaires à long rayon d’action. »
Ce roll-out ouvre désormais la voie au programme d’essais au sol et aux nombreux tests systèmes devant être effectués avant le vol inaugural, prévu en début d’année prochaine.
Ces derniers mois, Pratt & Whitney Canada a mené à bien les essais au sol et en vol du moteur PW812D qui équipe l’avion, validant ainsi son aptitude à prendre son envol.
Capable de parcourir 5500 nm (10.186 km) et de voler jusqu’à Mach 0,90, le Falcon 6X peut acheminer des passagers vers les pôles d’affaires les plus éloignés de la planète, en reliant sans escale des paires de villes comme Londres et Hong Kong ou encore Los Angeles et Moscou.
Le Falcon 6X peut également effectuer, comme nul autre jet d’affaires, des approches en toute sécurité à très basse vitesse (jusqu’à 109 kt). Cette performance lui permet, comme les autres Falcon, de desservir sans problème des petits aéroports difficiles d’accès et dépourvus de piste longue.
Informations sur le site internet
Photos : Dassault Aviation
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