Il fait le constat que le vignoble girondin produit en moyenne 4,3 millions d’hectolitres pour des ventes qui plafonnent à 4 millions. À ce déficit récurrent (et qui ne devrait pas s’améliorer dans les prochaines années) de 300 000 hl par an, il faut rajouter 200 000 hl qui sont liquidés à très bas prix en vrac (vin en cuve).
Cet excédent annuel d’un demi-million d’hectolitres, correspond à environ la production de 10.000 hectares de vignes, avec un rendement limité à 50 hl/ha. Une surface considérable correspondant à 10 % de la totalité du vignoble bordelais.
Bien entendu, les grands châteaux et certains domaines ayant une forte clientèle directe ne sont pas concernés. Mais le risque existe qu’une spirale négative s’accélère pour tous les autres si rien n’est fait. D’où la solution radicale évoquée par le CIVB : arracher 10 % du vignoble. À condition que les vignerons touchent des indemnités, ce qui n’est pas gagné par les temps qui courent.
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