Turbomeca, c’est une affaire qui tourne. 66.300 collaborateurs dans le monde entier, pour un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros. Et si la production de moteurs est en baisse de 11%, il n’en va pas de même pour la réparation des turbines, qui a progressé de 17%.
Le moment est donc venu de repenser le site de Tarnos, installé sur 22 hectares et où oeuvrent 2.000 personnes. L’opération porte un nom : « Cap 2020 » et s’avère plutôt ambitieux.
Ce qu’il faut savoir…
En jeu la construction de trois bâtiments sur Tarnos. Afin de monter un « pôle mondial support » permettant de prêter aide, assistance et réparation aux 2.500 clients du groupe. Il s’agira d’en faire le centre pilote mondial, un lieu unique où tous les moteurs, toutes les pièces, pourront être réparés. Voire imaginés.
Enfin, quand on dit tous les moteurs, on oublie de préciser qu’un moteur d’hélicoptère sur trois est siglé Turbomeca et fabriqué un peu plus loin, à Bordes. Une première tranche de 60 millions d’euros va être dégagée dès 2016 avec une livraison programmée à vingt-quatre mois.
Le plan comporte également un volet concernant la formation à la réparation. Et bien sûr une restructuration des lieux, qui n’étaient franchement pas à la hauteur des critères de qualité et d’exigence, en particulier lorsque des visiteurs prestigieux, type patrons de Bell Helicopter se déplaçaient sur Tarnos.
Dorénavant, les différents sites seront clairement différenciés : d’un côté la réparation des moteurs, de l’autre celle des pièces, et à part, les bureaux. Car Tarnos a l’ambition et la vocation de devenir le centre des activités réparation du groupe, d’autant que l’usine anglaise de la marque a fermé ses portes.
Le but : effectuer 50% des réparations sur le site landais. Une sacrée gageure, qui sera sans aucun doute tenue.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire