« Les prises de commandes considérables, enregistrées pour toutes nos familles d’appareils, y compris les avions-cargos, reflètent la solidité et la compétitivité de notre gamme de produits. Nous poursuivons notre montée en cadence afin d’honorer notre carnet de commandes », a souligné Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus.
De son côté, Boeing a livré 480 appareils et enregistré 808 commandes nettes. Le groupe a subi la crise du 737 MAX, interdit de vol pendant 20 mois après 2 crashs, et les suspensions de livraison de son 787 Dreamliner pour vices de fabrication.
C’est le A320, le modèle le plus vendu de la gamme, qui a souffert de la désorganisation de la chaîne d'approvisionnement. Par contre, les long-courriers ont confirmé leur fort rebond avec 32 appareils A330 livrés (contre 18 en 2021) et 60 A350 (55 en 2021). Au 31 décembre, le carnet de commandes d’Airbus s’élevait à 7.239 appareils, soit près de 10 ans de travail pour les usines toulousaines, allemandes, américaines, chinoises.
Les difficultés de la chaîne d’approvisionnement devraient se poursuivre jusqu’en juin 2023 en raison de la situation chaotique en Chine qui a rouvert de façon inattendue le pays et de la crise de l’énergie qui perturbent la production de nombreux fournisseurs. « 2023 restera une année très complexe pour notre chaîne de fournisseurs » a prévenu Airbus.
Sur la région, on compte un bon millier d’entreprises de la filière aérospatiale : constructeurs et sociétés spécialisées dans les services d’ingénierie, de maintenance et de logistique. Ce sont ainsi plus de 100.000 salariés qui sont concernés par la bonne santé du secteur aéronautique.
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