L'Orient-Express Silenseas combinera la force du vent, grâce à un système de haute technologie, et le GNL (gaz naturel liquéfié), le carburant le plus propre actuellement. Ce dernier pourra être remplacé ensuite par de l’hydrogène vert.
De multiples innovations sont prévues : alimentation électrique à quai ; récupération d'énergie dans le sillage du navire (hydrogénation), dans le circuit de refroidissement et les échappements des moteurs ; peinture sous-marine optimisant la glisse du bateau ; traitement de l'eau et des déchets à bord ; un sonar permettant d'éviter les collisions avec les mammifères marins.
Il a fallu six ans pour mettre au point des gréements permettant de fonctionner avec des vents de 20 nœuds. Trois mâts carbone de plus de 100 mètres de haut, pilotés à distance, porteront des voiles de 1.500 m2. Ils pourront même s'incliner sous les ponts avec une articulation à la base, sans aucun haubannage.
Une cinquantaine de suites devrait être proposée, avec des dimensions pouvant aller de 70 m2 à 1.415 m2 pour la présidentielle. Les aménagements devraient être également exceptionnels, avec notamment « quelques ouvertures surprises qui magnifieront l'élément marin et l'expérience d'un voyage à la voile, un escalier à double révolution, un incroyable couloir de nage suspendu entre le pont 6 et l'exceptionnel pont 7 évoquant une immense plage flottante au-dessus des flots… ». Un spa de 550 m2, une marina, deux restaurants, un bar lounge, un cabaret-théâtre, un studio d'enregistrement… devraient compléter ce palace à voile.
Le premier des deux navires commandés aux Chantiers de l'Atlantique devrait être livré en mars 2026 ; il naviguera en mer Égée, en Méditerranée et dans les Caraïbes. Le 2e Orient-Express Silenseas devrait prendre la mer en 2027, pour rejoindre l'Indonésie et les îles de la Sonde.
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