Depuis son nouveau siège de Biron, près d’Orthez, le groupe leader de la gestion des temps et de la planification compte bien en effet franchir de nouveaux paliers avec ses trois entités, voire en faisant l’acquisition de nouvelles pépites.
Croyez-nous, tous les DRH ou presque du pays, prient le soir le Dieu Octime, ne cessant de le louer pour avoir permis de détourner le big problème de la gestion des 35 heures, certains y ayant perdu nerfs, cheveux, et patience.
Et pas besoin d’être un mastodonte des affaires pour avoir besoin des services d’Octime. Si elle est capable de gérer 30.000 salariés, elle peut aussi s’adapter aux besoins d’une mini boîte de cinq collaborateurs, dans tous les domaines d’activité.
Ce qui lui vaut d’être le partenaire de 1.600 clients actifs, représentant 8.000 établissements et de gérer, grâce à son progiciel, les temps de présence et d’absence de plus de 800.000 salariés ou agents.
Avec Spec et Mapotempo…
La première acquisition majeure d’Octime a été le groupe barcelonais Spec (2015), spécialisé dans le contrôle d’accès et du temps de travail, et présent dans une quarantaine de pays, en majorité de langue espagnole.
Un deal « gagnant-gagnant » puisque les deux entreprises pesaient sensiblement le même poids : 7,8 millions d’euros pour Octime, 7,5 pour la Spec. L’ensemble a ainsi regroupé 160 salariés, avec des perspectives d’embauches régulières.
Début 2017, Guillaume Berbinau a racheté la startup Mapotempo hébergée à la technopole Hélioparc de Pau, née en 2012, spécialiste des logiciels de cartographie et d’optimisation des tournées pour les services d’aide à la personne, les grossistes alimentaires ou les livreurs e-commerce.
Cette fois, Octime cherchait autre chose. Une amélioration qualitative de ses services. Quand les tournées étaient faites à la main, les logiciels Mapotempo (grâce aux 12 employés) optimisaient les plannings, en tenant compte à la fois des horaires, des secteurs géographiques, et des véhicules, par exemple. Une optimisation RH qui n’a pas échappé à Octime, se réjouissant de cette nouvelle corde à son arc déjà large.
Pour Guillaume Berbinau, président du groupe, les résultats de 2017 (20,7 millions de chiffre d’affaires et une progression de 14%) ne sont pas le fruit du hasard : « ils sont la résultante d’une offre en phase aux attentes du marché et d’une qualité de services reconnue. J’en profite pour associer l’ensemble de nos collaborateurs à cette réussite. »
« La barre symbolique des 20 millions d’euros est franchie mais nous ne comptons pas nous arrêter là ; pour ce faire, nous avons fortement recruté en 2017 afin de continuer à innover dans nos offres et afin d’améliorer constamment la qualité de nos prestations. »
Suite au prochain épisode… qui ne saurait tarder.
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