Près de 1000 ha ont déjà été engagés. Cette filière répond à l’intérêt croissant des consommateurs pour les protéines végétales et les produits cultivés et transformés en France. Les agriculteurs du territoire coopératif d’Euralis ont bien compris l’intérêt de cette diversification.
« La culture de légumes secs a l’avantage d’être peu consommatrice en intrants et peu gourmande en eau. Ce qui permet à l’agriculteur de mieux gérer sa ressource en eau, en privilégiant l’irrigation sur des cultures plus consommatrices en eau ».
Bonduelle apporte un suivi technique de la culture du semi à la récolte. En parallèle, si l’agriculteur le souhaite, Euralis lui propose une réflexion globale sur l’assolement (stratégie culturale, projection technico-économique…).
Actuellement, 30 agriculteurs produisent des pois chiches, 40 des lentilles et 45 des haricots secs. Ces cultures de légumes secs permettent des rotations avec d’autres cultures, notamment les céréales à paille, le tournesol, le sorgho et le maïs. La récolte des lentilles et des pois chiches va intervenir dans les semaines qui viennent, et celle de haricots secs en septembre. Au global, le volume de ces collectes de légumes secs devrait avoisiner 1 500 tonnes. Après la récolte, les légumes secs sont triés chez Lidea à Francescas, dans le Lot et Garonne, avant d’être collectés et mis en conserve à l’usine de Bonduelle.
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