Si l'on se cantonne aux chanteurs ou chanteuses basques connus dans l'hexagone, outre Anne Etchegoyen et Patxi Garat, les prétendants ne se bousculent pas. Aujourd'hui, Lilia Aroztegui, une nouvelle étoile montante, ayant tout de même fait la première partie de Marina Kaye, vient allonger la liste. L'auteure-compositrice-interprète qui s'est cherchée pendant plusieurs années, a enfin trouvé sa voie (aussi sa voix) et nous offre en ce jour de solstice d'été, cinq titres de pure musique country-folk. Nous l'avons rencontrée pour en savoir un peu plus sur cette jeune femme qui transpire la musique dans ses mots, ses paroles, son univers...
Pouvez-vous nous parler de vos débuts dans la musique ?
Lilia Aroztegui - Je m'appelle Lilia, j'ai 24 ans et j'ai commencé la musique très jeune, à l'âge de 4 ans. J'ai eu la chance d'avoir des parents qui étaient musiciens, j'ai donc baigné dans la musique depuis toute petite. J'ai ensuite suivi mon cursus à l'école de musique, au conservatoire de Bayonne et j'ai continué en me spécialisant dans la pédagogie pour les enfants, toujours dans la musique, dans la direction de chœur aussi et en parallèle, depuis toujours, j'écrivais des poèmes, des chansons, un peu en cachette. Et c'est quelques années plus tard que j'ai plongé dans le grand bain.
Le moment le plus marquant de votre jeune carrière ?
L. A. - Sans aucune hésitation ma participation en 2018 à une émission sur M6 intitulée « Audition Secrète ». A partir de ce moment là, ma vie a pris un tournant, j'avais à peine 18 ans et j'ai pris conscience que je pouvais faire quelque chose de toutes les chansons que j'avais écrites. Et comme pour me conforter dans cette direction, toutes les personnes qui m'accompagnaient lors de cette émission me disaient que c'était le moment de me lancer. Ce moment a vraiment été un déclic pour moi. Je me suis ensuite beaucoup cherchée en écrivant des recueils de poèmes. Et j'avais toujours autour de moi toute cette famille artistique qui me prenait un peu comme un « ovni » parce que j'avais toutes les clefs pour entrer dans le monde de la musique et moi je me cherchais, peu confiante en moi, ne me sentant pas trop légitime...
Comment vous sentez-vous à la veille de la sortie de votre opus ?
L. A. - Mon sentiment est réellement que la sortie de cet EP va être le premier jour du reste de ma vie. C'est la première fois que je me positionne sur de la Folk et de la Country, deux styles qui me font vibrer personnellement, alors que je suis habituellement dans l'ombre d'autres artistes pour lesquels j'écris et compose.
Votre style musical ?
L. A. - Il est apparu quand mon père s'en est allé subitement en 2020, moment de surcroît pendant lequel j'étais le plus perdue dans ma vie, je ne savais pas trop où j'allais, je composais et écrivais pour différents projets, différents style et je ne savais plus trop vers où me diriger. Je me posais des questions existentielles comme « qu'est ce que je veux faire dans la vie ? » et pleins de petits signes de la vie m'ont amené à la Folk, la Country. J'ai eu une révélation en prenant conscience que l'héritage musical de mon père était le chemin à prendre.
COUP DE POUCE
Outre cet article, de quels type de coup de pouce auriez-vous besoin ?
L. A. - Le principal coup de pouce dont j'aurais besoin, hormis ce que cette interview va générer, ça serait de rediriger les lecteurs vers mes plateformes musicales pour qu'ils puissent écouter ma musique. En bref, les emmener vers mes chansons pour qu'ils puissent se faire une idée au-delà des mots qu'un article peut transmettre.
Aujourd'hui, trois de mes chansons ont des clips et j'aimerais que tout le monde puisse aussi voir les images posées sur ces trois titres.
Quels artistes ou genres musicaux vous ont le plus influencé ?
L. A. - Alors l'artiste qui est vraiment tout pour moi, c'est Dolly Parton. C'est mon animal totem, je ne peux pas l'expliquer, c'est ma mère d'une autre vie. Je suis fan absolue d'elle, même humainement parlant. C'est réellement un modèle pour moi. Sinon, j'ai aussi une attirance pour les « Fleetwood Mac », un groupe que j'apprécie particulièrement et qui fait partie intégrante de mes influences.
Vos principales sources d'inspiration ?
L. A. - La première, c'est indéniablement l'amour sous toutes ses formes, l'amour pour les gens, mais aussi l'amour de la country, de la folk, de toutes ces choses qui me font vibrer.
Quelle importance pour la culture basque dans votre musique ?
L. A. - J'ai composé un titre en basque qui n'est pas encore sorti, dans un second temps probablement, parce que oui, la culture basque fait partie de mes racines, d'autant qu'avec un prénom et un nom de famille comme les miens, il est difficile de passer à côté.
Vos autres passions ?
L. A. - J'aime écrire des poèmes, j'ai d'ailleurs rédigé un recueil de poèmes que je teste dans les festivals, j'essaie d'en faire le plus possible. Je suis en plus en train d'en écrire un autre à la machine à écrire, donc... pas de retour arrière. Je compose aussi pour d'autres projets, notamment pour des contes pour enfants.
Vos projets à venir ?
L. A. - Je suis en train de préparer une tournée européenne pour 2025, ce qui est gros projet qui demande de la préparation. A coté de ça, un titre en basque devrait aussi sortir mais pour l'heure je n'ai pas de date.
AUTRE COUP DE POUCE
Afin de permettre à Lilia d'obtenir une visibilité optimale et surtout de mettre en avant sa musique et ses clips vidéo, elle mérite vraiment des coups de pouce de notre part.
Comment ? N'hésitez pas à relayer cet article auprès de vos contacts et via vos réseaux sociaux, afin de diffuser autant que faire se peut tous les liens menant à ses plateformes d'écoutes. Lilia a besoin pour prendre son envol d'être diffusée, écoutée au-delà de nos frontières du Pays basque.
Propos recueillis par Sébastien Soumagnas
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