Le rassemblement de ces deux leaders, d’origine australienne, emploie près de 10.000 personnes dans le monde entier. Boardriders a dévoilé sa volonté de rapprocher les deux sièges européens, en déplaçant les activités Billabong (Hossegor) vers le site de Quiksilver à Saint-Jean-de-Luz.
C’est l’ancien bras droit de Pierre Agnes, disparu en mer il y a un an, le Français Thomas Chambolle, qui est désormais président Europe du groupe. Il a annoncé que les 170 emplois basés à Hossegor étaient concernés par cette réorganisation qui vise à donner de nouveaux moyens d’investir sur les marques phares.
Le groupe Boardriders doit faire en sorte de trouver des solutions pour tous les collaborateurs touchés par la restructuration. Parallèlement, il doit étudier avec la Ville d’Hossegor et la Communauté de communes Maremne Adour Côte sud (Macs) de nouvelles implantations sur la zone Pédebert afin de compenser au mieux ces départs.
D’ores et déjà, on sait que les magasins poursuivront leur activité normalement et que le groupe renforcera sa présence sur la célèbre braderie de Pâques. De même, la manche française du Mondial de surf n’est pas remise en question : le Quiksilver Pro et le Roxy Pro restent dans les tuyaux.
L’ensemble Quiksilver-Billabong pèse près de 2 milliards d’euros en chiffre d’affaires et peut s’appuyer sur un rayonnement mondial, avec 630 magasins directs, 7.000 détaillants, des sites internet dans 35 pays, etc. A partir d’une plateforme commune, chaque marque conservera son indépendance, en prenant modèle sur ce qui a été fait dans l’industrie du luxe chez LVMH.
Informations sur le groupe Boardriders – cliquez ici
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