Quel est le point commun entre le petit village béarnais de Sauvelade et ses 270 âmes, et Houston, au Texas, Etats-Unis ? Eh bien, facile, 3C Métal. Les spécialistes des structures métalliques, tuyauterie et équipements sous pressions n’en finissent pas de voir grand. Mais leur directeur général, Philippe Boy, ne perd pas « lou capeou ».
Avec un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros en 2017, 3C Métal a réalisé 80% de ses ventes à l’international. Pas mal pour la petite béarnaise créée en 1995 est vite devenue grande avec 387 salariés au compteur. Présents sur la filière Oil and Gas, ils avaient souffert en 2014 et 2015, mais depuis 2016 a marqué une nette reprise.
La conception et les ateliers sont ainsi partis à Dubaï en 2001, au Cap en 2007, en Malaisie depuis 2014, et voilà que c’est désormais à Houston que, depuis 2017, 3C Métal fait dans l’offshore.
On les retrouve aussi en Namibie pour l’exploration de diamants sous la mer, dans le gazoduc avec TIGF entre Gascogne et Midi, dans des fermes solaires d’Afrique du Sud, ou les champs maritimes d’éoliennes en Belgique. Bientôt le planisphère ne sera pas assez grand pour héberger leur croissance. Et c’est tout ce qu’on souhaite de plus moche à la belle béarnaise !
Allo Houston, non, non, on ne veut pas causer à la NASA, ni au Houston Chronicle, on ne veut pas non plus visiter le Memorial Park, ni l’un des 337 parcs de la ville, on voudrait juste parler du bayou, non du pays avec 3C Métal…
Photos : 3C Metal
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