Et comment qu’on a passé ces fêtes de fin d’année, chez Delpeyrat, la filiale de Maïsadour ? Ben, pas trop mal, et ce malgré une ambiance plombée par la crise aviaire sur le foie gras, et quelques difficultés aussi sur le coût du saumon fumé. Mais on ne va pas se laisser abattre !
Plus que jamais, Delpeyrat mise sur le saumon (malgré un contexte tendu, leurs ventes de fin d’année étaient en progression de 2%), même si les négociations avec la grande distribution sont mal engagées, puisque ces derniers refusent de répercuter la hausse du coût des matières premières.
Dominique Duprat, directeur général adjoint de Delpeyrat, soulignait en janvier : « La situation économique est très critique, car le coût de la matière première a flambé de 60% depuis le mois de mai dernier. »
Quoiqu’il en soit, Delpeyrat ne désespère pas, 2017 sera son année saumon ou ne sera pas. Au programme, le lancement de quatre nouveaux produits : saumon bio, saumon fumé sauvage, saumon fumé supérieur de l’Arctique, saumon fumé supérieur d’Ecosse.
C’est à peine en 2013 que Delpeyrat a fait le choix de la diversification vers le saumon. Une décision qui a rapidement fonctionné. Pas de raison de ne pas continuer.
Les Québécois disent qu’il faut « perdre un vairon pour pêcher un saumon », on imagine que Delpeyrat va tout faire pour ne rien perdre, et tout gagner, ou pêcher…
Photos : site Internet Delpeyrat
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