Pour les produits annoncés à base de canard, les autorités ont décidé de permettre à l’industrie agroalimentaire d’utiliser de la viande d’autre provenance ou de la graisse d’autres volailles.
Bien entendu, cette opération sera très contrôlée et fera l’objet d’un affichage dans les rayons des magasins et aux caisses. Il s’agit, en fait, d’éviter à de nombreux fabricants de bloquer leur production avec les ruptures de matières premières. Les entreprises doivent déposer une demande de dérogation au préalable. N’empêche que toucher à la pureté du produit, même pour de bonnes raisons, ça risque de coincer sévère chez le consommateur.
Dans le Gers, aucune autorisation n’a été demandée. Les entrepreneurs préfèrent garder leurs produits 100 % canard, même s’ils doivent réduire provisoirement les quantités produites.
Pour rappel, le problème principal vient du manque de canetons. Les élevages hors Sud-Ouest ont également été touchés par l’épyzootie et depuis, les couvoirs n’arrivent pas à répondre à la demande.
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