En trois ans, Gilles Noguérol en aura abattu du boulot. Mais comme dit la chanson « voilà, c’est fini », encore qu’ici Jean-Louis Aubert soit un peu trop définitif, puisque c’est loin d’être fini pour ce dirigeant qui abandonne juste le Sud-Ouest pour les tours de la Défense à Paris.
Lui qui compte déjà 25 ans passés au sein de la branche raffinage de Total, en France ou en Europe, était connu dans notre Sud-Ouest pour être le représentant groupe territorial du Groupe. A la tête de la société Sobegi, faisant partie de la communauté des industriels leaders du Bassin de Lacq, Lacq Advantage, il a toujours affirmé que « En tant qu’entreprise responsable, nous plaçons dialogue, professionnalisme et respect des engagements au cœur de nos relations, à tous les niveaux et pour tous les projets. »
La mission de Sobegi est de produire et fournir de l’énergie, de l’hydrogène sulfuré, des utilités, des services et des solutions adaptées aux besoins des clients, avec des offres mutualisées dans une approche « plug and play » afin de permettre à chaque industriel de rester concentré sur son cœur de métier. Liés historiquement à la découverte du gaz de Lacq, Sobegi s’est développée depuis 1975 dans le domaine de l’industrie chimique avec une spécialité dans l’hydrogène sulfuré.
À sa tête, se sont succédés de grands noms de la SNPA, d’Atochem, d’Atofina ou Total, avec Jacques Seguin qui précéda Gilles Noguérol en décembre 2015. Et maintenant ? Maintenant, c’est le cinquantenaire Philippe Canin, qui après 25 ans passés dans la chimie, et notamment chez Atochem, va donc poursuivre sur sa lancée une carrière exemplaire.
On imagine qu’il accompagnera le projet des centrales Pégaze, sur le haut de la pile des dossiers à traiter, une véritable innovation que cette cogénération de deux centrales produisant électricité, vapeur et eau chaude à partir de gaz de Lacq.
L’originaire du Gard n’a donc pas hésité longtemps à reprendre le flambeau, et s’est installé à Soumoulou. Il devra aussi poursuivre l’effort initié pour ramener la Sobegi et ses 238 salariés à l’équilibre financier. Mais quelque chose nous dit que c’est en bonne voie.
Pour résumer, bon vent à Gilles Noguérol, et bienvenue en Béarn à Philippe Canin.
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