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Vers une Lacq Green Valley ?

Parallèlement à l’extension du centre technologique Canoe, le GIP planche sur des projets tournés vers l’industrie, l’innovation et la transition énergétique…
Photo-Chemparc-Installation
Le GIP Chemparc s’apprête à acquérir 2,2 hectares de foncier supplémentaire pour mener à bien les prochains développements à l’étude autour du concept thématique d’une « Lacq Green Valley ».

Canoe, centre technologique dédié aux composites et matériaux avancés, accompagne les entreprises de cette filière dans le développement de nouveaux produits, le prototypage et finalement toute la délicate phase de préindustrialisation. Il est présent sur plusieurs sites à Pessac, Pau et surtout Lacq, où démarre tout juste son chantier portant sur la construction de deux bâtiments neufs, lesquels viendront en extension de la plateforme Chemstart’up. Avec un calendrier serré, puisque la livraison de ces 1.600 m2 de bâtiments est annoncée pour fin avril 2019, en prévision d’une réception des équipements le mois suivant.

La première des deux constructions hébergera un pilote d’imprégnation thermoplastique, un robot polyarticulé 8 axes et un pilote de coagulation pour la production de fibres de cellulose. La seconde abritera « des activités visant à développer des composites innovants, autant d’un point de vue matériaux que d’un point de vue procédé », c’est-à-dire une chaîne complète de mise en œuvre, allant de l’élaboration de moules (pour la fabrication additive) à l’infusion de grande dimension.

Chemparc à travers champs…

Le budget total de l’opération s’élève à 1,6 million d’euros. Elle est financée à 82% par la région et à 18% par la communauté de communes de Lacq-Orthez. Elle permettra d’offrir de nouveaux moyens technologiques aux entreprises du secteur des composites. Les 35 ingénieurs et techniciens du centre Canoe, répartis sur ses différents sites, accompagnent déjà 114 PME.

Après avoir poussé les murs, le GIP va maintenant devoir s’étendre au-delà des clôtures. « Avec la construction de ces deux bâtiments, explique Patrice Bernos, directeur général de Chemparc, notre réserve foncière est désormais saturée, et nous allons donc acquérir une parcelle agricole de 2,2 hectares, située derrière le GRL (Arkéma) ». Cette acquisition devrait à son tour déboucher sur 3.500 à 4.000 m2 de constructions supplémentaires, là encore « en un ou plusieurs bâtiment(s) ». Ce qui correspond peu ou prou à la superficie envisagée pour les projets actuellement dans les cartons du GIP.

Pendant ce temps, Chemparc est en train de mûrir son projet de Lacq Green Valley, qui vise à « présenter le bassin de Lacq comme un territoire d’industrie et de transition énergétique », et in fine à développer la chimie verte sur un terrain de jeu idéal, où sont présents les grands acteurs locaux de l’agriculture, de la chimie et de l’aéronautique.

La plateforme Chemstart’up du GIP accueille aujourd’hui 5 entreprises et laboratoires, soit une quarantaine de chercheurs.

Plus d’informations sur le site internet

 

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