Une décision pondérée par la permanence du siège dans sa ville historique, et la conservation de l’ensemble des 30 emplois, transférés à Fleurance, à une trentaine de kilomètres. Seuls les services administratifs demeuraient à Gimont.
Il était dès lors hors de question de revivre de tels moments. Aussi la nouvelle équipe, entraînée par Jérôme Fourest a tout remis à plat. Le regroupement des sites de production a permis des économies d’échelle, donc des réductions de coûts. La préoccupation a été de retrouver l’esprit des pionniers, qui avaient inventé le bloc de foie gras, une technique qui avait relancé le foie gras de canard, révélé (avec l’aide d’André Daguin) l’art de déguster les magrets de canard, permettant l’essor qu’on lui connaît.
De ce que l’on sait, aujourd’hui la marque entend mettre le paquet sur ses boutiques de détail, pour lesquelles elle a investi en propre ou sous sa franchise. Elle vise désormais un peu moins le luxe, le huppé, au profit de l’offre plaisir, plus populaire, c’est ainsi que sur cette année, dix nouvelles boutiques ont été implantées, auxquelles il faut ajouter six nouveaux franchisés.
Naturellement, Internet est privilégié, tant pour son circuit court, sa facilité d’utilisation et désormais sa sécurité. Ce medium est devenu incontournable, et en France représente désormais 20 milliards d’euros en termes de vente (+14,2 % en un an).
Sans doute toutes ces mesures constituent-elle le prix à payer pour faire, comme le souhaitaient les fondateurs de la marque, Joseph et Gabrielle Dubarry, lui ferblantier et elle charcutière, le « meilleur foie gras au monde ».
Pourquoi pas ? Bon appétit !
Informations sur le site de la Comtesse du Barry
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