L’un de nos confrères, L’Usine digitale, plus versé que nous dans l’univers de l’électronique, qualifie la start-up aPSI 3D de « pépite tarbaise ». Ce qui mérite attention et enquête, car de fait, l’entreprise s’est créée une niche dans l’univers de la technologie de modules électroniques de puissance en 3D. Explications…
Montée il y a trois ans, aPSI3D (Agile Power Switch Integration 3D) s’est fixé comme but de repousser les limites de ces modules électroniques de puissance, qui sont à la base des systèmes de conversion de l’énergie électrique, avec des modules combinant 4 à 20 composants électroniques pour de fortes puissances (plus de 10 KVA).
Pour cette démarche, Jacques Favre peut compter sur l’appui de la plateforme d’innovation Prime, pilotée par l’ENI de Tarbes, et des poids lourds comme Alstom, Schneider Electric, Safran et EADS.
Les débuts ont été difficiles pour la société montée il y a trois ans par un ancien de Motorola, accessoirement polytechnicien, Jacques Favre, et installée dans la zone de l’Arsenal. Heureusement, il a réussi il y a quelques mois à intéresser à son projet deux fonds d’investissement, ATI (CEA Investissement) et ARDInov, qui ont mis 1,5 million d’euros au pot.
Voilà qui lui permet désormais à développer un « bras » destiné aux moteurs de voitures électriques, permettant de diminuer par quatre le poids des produits existants. Ce qui ne peut qu’intéresser les constructeurs.
Prochaine étape : passer à l’industrialisation pour être présent sur ce marché de l’automobile, avec des volumes atteignant 300.000 pièces par an. Les premières productions seront très certainement réalisées dans un FabLab situé dans l’ENI de Tarbes.
L’objectif est de faire passer l’entreprise de 4 personnes actuellement à 60 dans quatre ans, et de réaliser un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros. Une pépite tarbaise, comme annoncé !
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