Fondée en 1889 par Pierre Marmajou à Orist et installée, depuis, à Dax, l’entreprise de pyrotechnie Marmajou fabrique bombes, chandelles, fusées, fontaines et feux de Bengale et conçoit des spectacles innovants et originaux. Sous l’impulsion d’Henri et de Robert Marmajou, elle s’est muée en SARL à la fin des années 70.
La PME est aujourd’hui dirigée par Laurent Marmajou et Frédérique Favorin, les arrière-petits-enfants de Pierre. Elle est notamment connue pour son fameux « Toro de fuego » (marque déposée), qui consiste en une carcasse de taureau en bois chargée de pièces d’artifice à base de jets (le tout servant un dispositif reproduisant les différentes étapes de la corrida), ou encore pour ses pièces animées, comme le moulin ou l’ours cycliste.
Dans un environnement de plus en plus concurrentiel où ont largement émergé les acteurs chinois ces dernières années, Marmajou continue de se distinguer par son imagination.
L’entreprise vient de remporter, pour la troisième fois en autant d’éditions, le concours de feux d’artifice de Noël de Bayonne. Ce dernier s’étalait sur trois semaines, avec des tirs programmés les 8, 15 et 22 décembre.
De l’artifice à la projection d’images…
Pour évaluer les tirs, un jury avait été constitué. Il était composé de 8 personnes, dont l’adjoint à la culture Yves Ugalde, 5 internautes tirés au sort sur la page Facebook de la ville et deux étudiantes en licence LPME (licence professionnelle en management de l’événementiel). Les spectacles pyrotechniques des trois entreprises qui concouraient ont été jugés sur la base de 6 critères : originalité, variété des formes, rythme, esthétique, harmonie feu/musique et enfin cohérence avec le thème proposé.
À ce petit jeu, Marmajou l’a emporté avec une note de 18,14/20, devançant les sociétés Pirotecnias Valencia (16,16/20, sur le thème des traditions) et Brezac (14,91/20, sur le thème du blanc). Le spectacle victorieux, qui avait pour thème la féérie, reposait en partie sur la projection d’images animées sur les remparts du bastion royal, petite nouveauté qui, jointe à une musique bien choisie, a apparemment séduit notre jury et emporté sa décision.
Une belle performance pour cette société de moins d’un million d’euros de chiffre d’affaires, et un triomphe d’autant plus savoureux que la concurrence était relevée.
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