C’est en tout cas ce que laisse entendre Mobilettre, spécialisée dans les informations sur la mobilité, le 14 août dernier.
Tous deux en lice à la suite de l’appel d’offres lancé en 2017 par la SNCF pour le compte de l’État, la proposition de CAF « serait meilleure que celle d’Alstom tant du point de vue technique que du point de vue financier », toujours selon Mobilettre. D’origine espagnole, l’entreprise fournit déjà les rames TGV à la Renfe –l’équivalent de la SNCF-, dans son pays.
Le marché porte sur la commande de 28 rames, à laquelle pourrait s’ajouter une tranche optionnelle non négligeable, notamment pour équiper la ligne transversale Bordeaux-Toulouse-Marseille. Il s’élèverait à 800 millions d’euros, frais de maintenance inclus, pour une livraison prévue entre 2023 et 2025.
Si, pour l’instant, la SNCF ne souhaite ni confirmer, ni infirmer à ce sujet, le processus étant toujours en cours, la Bigorre retient son souffle en attendant l’issue de son prochain conseil d’administration, qui aura lieu à la rentrée.
Car, si CAF était effectivement retenu, son usine bagnéraise en tirerait tous les bénéfices, étant toute désignée pour l’assemblage de ce matériel sur le territoire national. Une sacrée aubaine pour cet ancien site de l’entreprise Soulé, devenue CAF France après avoir été rachetée par le groupe espagnol en 2008.
Avec l’obtention de marchés dans le domaine des tramways, locomotives, voitures tractées et rames automotrices, CAF France a su confirmer, en une dizaine d’années, sa solide réputation acquise dans ce secteur très pointu des mobilités, et bien au-delà des frontières de l’Hexagone. Tout en offrant une véritable bouffée d’oxygène à l’emploi local en Bigorre.
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