Et pour son 80ème printemps, elle s’est donnée l’ambition de devenir « une usine du futur ».
En avril de l’an dernier, nous vous avions déjà présenté l’entreprise, qui avait abordé avec audace le tournant du nouveau siècle, elle qui s’est spécialisée dans la fonderie de type 4.0 en disposant d’une machine d’impression 3D aux dimensions impressionnantes.
Une obligation quand on travaille avec Airbus, Dassault, Safran ou Pratt & Whitney. Depuis, cette digitalisation et l’emploi d’outils numériques ont permis de diviser par quatre ses cycles de développement.
Quant au groupe Ventana, créé par deux anciens de Turbomeca, Gérard Russo et Guy Kilhoffer, il affiche une bonne santé insolente : 2 pôles d’activité, 7 filiales, 500 salariés, 55 millions de chiffre d’affaires.
Toujours à la recherche d’innovation, il investit massivement dans la recherche d’optimisation de ses procédés de fabrication et de ses V-Solutions, dans le respect de sa politique RSE. Ainsi le projet Innofab, permettant de développer des postes de travail intelligents et de moyens de mesure avancés. Ainsi l’étude Amande, étudiant l’impact du process de fabrication directe de pièce en alliage magnésium sur leur tenue en service.
Pour fêter en beauté l’anniversaire, ils sont venus nombreux à Arudy, dont le président du Conseil régional, et les élus locaux, qui ont accompagné la renaissance du site. Alain Rousset y est même allé d’un petit compliment particulier : « Réaliser une fonderie numérique, c’est un beau challenge ! » Pas mieux.
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