Lauak est d’ores et déjà une ténor européen dans le domaine des aérostructures et aéromoteurs, avec parmi ses clients une sacré palette de grands constructeurs comme Airbus, Dassault Aviation, Embraer, Airbus hélicoptères et IAI ; mais aussi, des entreprises d'aérostructures tels Stelia, Daher et Latécoere ; et enfin des équipementiers de premier plan comme Liebherr et Safran. Du très très lourd !
En faisant affaire avec Bombardier, 4e avionneur mondial, la famille Charritton se fixe comme objectif, tout simplement de doubler son chiffre d’affaires dans les 5 années à venir. « C'est une décision gagnant/gagnant mûrement réfléchie par les deux entreprises. Cette opération permet à chacun de se concentrer sur son coeur de métier », a précisé Lauak.
Le groupe basque va donc reprendre le site de Mirabel au Canada pour en faire un centre d’excellence et une tête de pont en Amérique du Nord, tandis que le contrat d’approvisionnement pluriannuel signé avec Bombardier ouvre des perspectives particulièrement importantes.
Ainsi, Jean-Marc Charritton a annoncé la création d’une centaine d’emplois de production et d’experts dans les prochains mois, dont plus de la moitié devrait concerner le bassin de l’Adour et plus particulièrement le Pays Basque avec une nouvelle usine.
On rappelle que la société fondée en 1975 par le père de Jean-Marc Charritton a accéléré son développement de manière spectaculaire ces dernières années, notamment par croissance externe.
Le groupe a, ainsi, cinq usines sur le bassin Adour Gascogne : son siège à Ayherre (420 personnes), à Hasparrren (70 personnes), à Bagnères de Bigorre (Nimitech, 15 personnes), à Saint Germé (Alisaéro, 140 personnes) et à L’Isle-Jourdain (150 personnes) dans le Gers.
Lauak est en train d’investir sur un deuxième site au Portugal avec la création de 250 emplois ; le premier employant déjà un demi-millier de personnes. Après l’intégration des activités nord-américaines et leur développement, la prochaine étape sera de partir à la conquête de l’Asie.
PresseLib’ n’est pas prêt d’arrêter de parler de Lauak et de la famille Charritton.
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