Le 12 octobre, il a inauguré la seconde unité de production de son usine (ex-Cerexagri) située sur le Chempôle 64 de Mourenx, et a convié pour l’occasion une centaine d’invités.
L’aboutissement d’un projet de 16 millions d’euros qui devait permettre de doubler la capacité de production du site et, explique l’entreprise, « de répondre aux besoins croissants du marché à l’international, mais aussi de tripler la capacité de stockage ». L’usine peut désormais viser une production quotidienne de 60 tonnes.
Comme l’a souligné Chemparc, les propos du préfet, Gilbert Payet, à l’occasion de cette inauguration, apportent un éclairage intéressant : « On imagine souvent, vu d’Europe, que les entreprises chinoises ou indiennes travaillent dans des conditions qui sont loin de nos normes. Je peux dire que chez UPL, il n’en est rien. Nous avons besoin sur notre bassin de reverdir notre environnement et UPL y contribue pleinement. Exemple à suivre pour certains groupes qui mesurent leur investissement environnemental à la qualité du papier glacé de leurs prospectus ».
Ce site UPL de Mourenx exporte en effet les trois quarts de sa production et « dispose désormais d’une unité 100% dédiée au cuivre solo, sans risque de contamination avec une autre molécule ».
On rappelle qu’historiquement, l’implantation Cerexagri (une création du chimiste Arkema) produit de la bouillie bordelaise, fongicide à base de cuivre et de chaux. Elle emploierait une cinquantaine de salariés.
Du foncier disponible...
L’inauguration intervient alors que la formulation Disperss va fêter ses 20 ans. Selon UPL, cette formulation « continue de voir ses ventes progresser en France et à l’international » et aurait déjà couvert « plus de 25 millions d’hectares en France toutes spécialités confondues, soufre et cuivre ».
Étaient notamment présents à cette inauguration MM. Jai Shroff, PDG d’UPL, Gilbert Payet, préfet des Pyrénées Atlantiques, Patrice Laurent, maire de Mourenx, et Jacques Cassiau-Haurie, président de la communauté de communes de Lacq/Orthez.
UPL, dont les revenus globaux dépassent les 2 milliards d’euros, est implanté dans 130 pays. Il compte désormais 7 sites en France. Au niveau mondial, l’acquisition d’Arysta (présent sur le bassin de Lacq, à Noguères, où son implantation emploie 200 personnes) lui permettra de bien se positionner sur un marché en pleine consolidation, naturellement marqué par le rapprochement Bayer-Monsanto.
D’autres investissements sont donc peut-être à prévoir sous nos latitudes. Avec le soutien affiché desdits élus, qui ont su rappeler au dirigeant d’UPL que du foncier restait disponible sur la zone…
Informations sur le site internet
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire