Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, et Florence Parly, ministre des Armées, ont signé ce lundi un accord pour développer le Rafale F4, qui sera doté de technologies ultra-pointues pour offrir « une connectivité, une fiabilité et une capacité à contrer les menaces renforcées » afin de maintenir la supériorité des forces aériennes françaises.
Il faut savoir que le F4 est une première étape du SCAF (système de combat aérien du futur) qui doit faire émerger des flottes aériennes de combat avec des avions entourés de drones couverts par des missiles.
L’objectif est une mise en service des premiers F4 en 2023, et la loi de programmation militaire prévoit à cette date une commande de 30 nouveaux avions à livrer entre 2027 et 2030. Le développement du standard F4 devrait générer de 2.500 à 5.000 emplois supplémentaires, directs et indirects, selon la ministre.
Quant au F3, il va faire tourner à plein les usines du groupe français. D’une part, avec la fabrication des appareils pour l’Armée française. D’autre part, pour assurer d’ici 2021, les gros contrats passés avec l'Inde, le Qatar et l'Egypte.
Le Rafale a une forte coloration Sud-Ouest : il est conçu à Mérignac, avec une production sur différents sites, dont Martignas et Biarritz (panneau de voilure et dérives, ainsi que les 350 éléments de structure en matériaux composites) ; des centaines de sous-traitants de la région travaillent également pour cet avion.
Les retombées seront également importantes pour les partenaires du constructeur : Thales et Safran. Une bonne partie de ces groupes et de ces sous-traitants se trouve dans le Grand Sud-Ouest, à proximité de l’usine d’assemblage de Mérignac.
Informations sur le site internet de Dassault Aviation
https://youtu.be/atESVpspz1E
https://youtu.be/6ijjAdDWwKs
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