Depuis 2018, tous les acteurs de cette filière jouent la carte de la biosécurité. Le groupe coopératif Lur Berri et sa filiale Labeyrie ont ainsi investi massivement pour conforter leurs méthodes concernant la biosécurité.
De plus, les 54.000 m² du nouveau bâtiment d’élevage Armonia 5S de l’entreprise de Saint-Geours-de-Maremne ont été mis en service courant 2018. Il a pour objectif l’amélioration des conditions de travail des éleveurs, du bien-être animal, de la biosécurité et du respect de l’environnement. Les transporteurs de cette filière, à l’instar d’Avilog et de GT Dauga (filiale de GT Solutions), investissent également dans leur approche biosécuritaire.
Des cages « pucées » pour plus de traçabilité…
Toujours avec la complicité de Lur Berri, GT Solutions s’est lancé un nouveau défi : après la géolocalisation de ses camions, l’entreprise souhaite pouvoir suivre à la trace la moindre cage et le moindre chariot transportés. Ce nouveau projet ne concerne pas moins de 13.500 cages et 2.300 roulants utilisés par la société de transport basée à Hagetmau.
Pour le réaliser, elle s’est rapprochée de Storkcom, une société rochelaise spécialisée dans l’intégration de solutions connectées. Lorsqu’un camion arrive à la station de lavage avec son chargement de cages et chariots vides, il est pointé par le scan qui l’identifie. Il est ensuite déchargé et toutes les caisses et chariots qu’il transportait seront équipés d’une puce RFID (d’identification radio) et passeront alors sous une antenne au moment du lavage.
L’antenne lira et enregistrera alors l’ensemble des puces. Une fois tout désinfecté et lavé, le camion ressortira avec un nouveau chargement propre en repassant sous une antenne qui enregistrera toutes les puces. Ainsi, si GT Dauga soupçonne des cas d’influenza aviaire, il sera capable de retracer l’ensemble du parcours d’une caisse ou d’un camion, à partir du planning de transport du véhicule, de sa géolocalisation et des puces du chargement.
Pour le moment, GT Dauga n’a équipé que l’équivalent de deux camions chargés. En début d’année, l’entreprise va étiqueter de tous leurs contenants (les roulants et les caisses).
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