Le message se veut pourtant optimiste. La marque de prêt à porter a annoncé vouloir « rebondir et assainir sa situation financière ».
Après Camaïeu et Go Sport, c’est au tour de Kookaï d’être confronté à des difficultés économiques touchant le monde du prêt-à-porter européen, accentué par la pandémie. Fondée en 1983 par Jean-Lou Tepper, Jacques Nataf et Philippe de Hesdin, puis revendue à Vivarte (André, Caroll ou Naf Naf) en 1996, la société regroupe aujourd'hui un réseau de 121 boutiques et 320 employés.
Cédée finalement en 2017 au groupe australien Magi, dirigé par l’homme d’affaire Rob Cromb, l’enseigne de mode féminine n’a cessé de voir son chiffre d’affaires baisser. En effet, en une dizaine d’années, il serait passé de 94,3 millions à 30 millions d’euros en 2021.
Dans un communiqué, l'entreprise explique avoir « manqué cruellement de moyens et de soutien des banques (refus de PGE) pour rénover les boutiques, faire connaître Kookaï auprès des jeunes femmes et prendre le virage du digital ».
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